En 2006, un salarié de Renault, surchargé de travail, se jetait du 5ème étage du technocentre de Guyancourt. L'affaire a été jugée aujourd'hui et le constructeur tenu pour responsable.


C'est à la cour d'appel de Versailles que l'on doit cette décision qui confirme la « faute inexcusable » de Renault, qui aurait selon le juge du avoir conscience du danger que faisait peser sur son salarié une charge de travail trop importante.


Déjà en 2009, le tribunal des affaires de sécurité sociale jugeait que le constructeur avait commis une faute en ne prenant pas en compte le risque que courait son employé dans le cadre de son activité professionnelle. Durant les quatre mois qui ont suivi ce premier décès, trois autres suicides étaient survenus parmi les cadres du groupe, dont deux réalisés sur leur lieu de travail, une situation qui avait conduit Renault à mettre en place un plan pour aider les salariés en difficulté.


Source lci.