Nombreux sont les constructeurs à s'activer autour de la « voiture du pauvre ». Renault et Tata font notamment couler beaucoup d'encre avec leurs projets de véhicules à prix défiant toute concurrence en Inde. De son côté, la Logan surfe sur une vague de popularité qui ne semble pas prête de retomber. Alors, les low-cost engloutiront-elles un jour le marché automobile ?

Elles devraient en tous cas prendre de plus en plus d'importance dans les années à venir. En effet, selon une étude PriceWaterCoopers (PWC), le marché automobile progressera de 9,5 millions de voitures en cinq ans et cette estimation inclue 4 millions de véhicules à bas coûts.

L'explication de cette évolution est simple. Dans les pays émergents, les voitures « pas chères » représentent une alternative en or pour tous ceux qui ne peuvent s'orienter vers le moyen-haut de gamme. Ces mêmes pays devraient d'ailleurs voir augmenter leur contribution à la production mondiale de 33% à 40%.

Qui dit marché florissant dit Toyota. Le constructeur nippon est effectivement sur tous les fronts et ce n'est pas demain qu'il cèdera sa récente place de numéro un mondial par manque d'intérêt au segment des low-cost. Son arrivée sur le marché n'est donc qu'une question de temps.

Toujours selon cette étude PWC, la production de Renault-Nissan devrait augmenter de près de 30% dans les cinq ans à venir, et ce, en grande partie grâce aux véhicules à bas prix.

Les voitures classiques vont donc devoir faire un peu de place aux low-cost, et c'est une évidence.

Source : Le Figaro