Toutes les informations n’ont pas été divulguées encore pour le moment, car le Ministère de l’Ecologie doit présenter les modalités de l’éco-prêt au Conseil des Ministres dans les semaines à venir.

Tout ce que l’on peut dire, c’est que « l’éco-PTZ » serait applicable dès le 1er janvier 2009, avec un taux zéro destiné à encourager les travaux particuliers d’isolation thermique et d’économies d’énergie. L’intérêt de l’opération serait que le coût de l’emprunt remplace le surplus des factures d’énergie (chauffage, eau chaude…) dépensé avant les travaux d'amélioration.

Un plafond de 30.000 euros serait retenu ; le prêt serait directement géré par des organismes de liaison ou par les banques, à qui l’Etat reverserait les intérêts dus. Il serait remboursable en sept à huit ans.

Pour une fois, les Ministères de l’Ecologie et de l’Economie sont tombés d’accord sur le coût qu’engendrera la mesure : cette dernière devrait coûter environ un milliard d’euros. Mais ils se chamaillent encore pour un détail, et non des moindres : toujours pour économiser les caisses de l’Etat, Bercy souhaite une aide s’élevant à 300 euros/m2 rénové. Pas assez d’après le Ministère de l’Ecologie, qui souhaite une aide de 2000 euros par m2 ! Le Conseil des Ministres devrait trancher d’ici fin septembre.

Des réactions positives pour l’instant, mais des questions persistent

La Fédération française du bâtiment a déclaré qu’il s’agit d’un « excellent dispositif », même si la question du financement par l’Etat n’est pas totalement réglée.

L’UFC-Que Choisir a estimé que l’Etat va donner « un coup de pouce dans le bon sens », mais encore faut-il que les professionnels puissent assumer et suivre la demande. Avec la FNE (France Nature Environnement), l’UFC-Que choisir demande quand même que des réponses soient apportées aux nombreuses questions en suspens (type de travaux précis, durée précise du remboursement, prix maximum autorisé pour bénéficier du taux zéro…).