Dans leur dernière édition (le numéro 876 du 12 au 18 septembre) en date, les Inrockuptibles accueillaient un long entretien avec Jean-Luc Mélenchon qu’il n’est sans doute plus nécessaire de présenter.


Je me permets d’en extraire un passage de Jean-Luc Mélenchon répondant aux journalistes Hélène Fontanaud et Marion Mourgue qui menèrent l’entretien : « Prenons l’exemple d’Arnaud Montebourg qui essaie de prendre en main le dossier PSA alors qu’il n’a aucun outil législatif pour le faire. S’il avait déposé un texte de loi contre les licenciements boursiers, cela aurait envoyé un signal de rapport de force, notamment à PSA, qui est une grande famille capitaliste de ce pays (…) Et pour finir, Montebourg est convoqué par Ayrault qui lui dit de se calmer ! Résultat, dix jours après, Unilever menace le gouvernement sur Fralib et ainsi de suite… »


Ce qui est bien avec internet, et notamment sur Caradisiac où vos commentaires sont très souvent pertinents et amendent nos propos qui, en tant que promos, ne sont jamais à l’abri de confusions malencontreuses voire d’erreurs… humaines, c’est que de tels propos, doublement assumés, jusqu’à preuve du contraire, par les Inrocks et Jean-Luc Mélenchon n’auraient jamais pu tenir. En effet : PSA n’est pas une famille, c'est un groupe avec tout ce que cela implique, sous-tend... Il s'agit même, en toutes lettres, du groupe PSA Peugeot Citroën. On a beau faire des contorsions, des efforts pour comprendre l’image ou la métaphore qui pourrait être sous-tendue, elle ne fonctionne pas. Si tant qu’il s’était agi d’une métaphore, elle serait particulièrement mal à propos. Mais, cela, les gens qui pensent et savent lire le pensent, le savent et le disent.


Allons, encore un effort.


@antoinedufeu