Déjà début juin, PSA avait réagi vivement après la publication de l'étude européenne qui incriminait les moteurs diesel en expliquant que leurs rejets étaient simplement mortels. Après que les Verts et le gouvernement ont relancé le débat lors de la dernière conférence environnementale, PSA revient une nouvelle fois expliquer sa vision des choses. Pour eux, encore une fois le débat n'a pas lieu d'être car les études s'appuient sur des motorisations anciennes dépourvues des filtres à particules qui équipent obligatoirement depuis 2011 (Norme Euro V) les autos de ce type.

« Interdire le diesel serait inapproprié et à contre-temps de l’histoire et des efforts faits jusque-là en matière de CO2. Grâce à ce filtre à particules, la dépollution est effective sur l’ensemble de la granulométrie de particules dans les moteurs diesel. Le problème des particules est réglé et un moteur diesel sera aussi propre qu'un moteur essence. Le diesel reste 15% plus efficaces qu'un moteur essence en matière d'émissions CO2. »


Selon PSA, il y aurait d'ailleurs beaucoup plus de particules dans le Métro que dans l'air ambiant en ville. Dans le même temps, PSA a annoncé vouloir anticiper la Norme Euro VI en équipant ses voitures d'un système de dépollution des Nox dont on sait qu'elles sont également nocives pour l'homme. Ce système de réduction catalytique (SCR) des Nox par l'urée sera intégré au filtre à particules et équipera dans un premier temps les moteurs 2,0l et 1,6l diesel. En 2014, PSA généralisera le système sur toute sa gamme.