D'après certains, la réponse à cette question est oui. L'enseigne Goldman Sachs vient ainsi de rendre public une étude qui est une véritable chronique d'une mort annoncée. Toyota, Volkswagen et consorts arriveront peut-être à s'en sortir plus ou moins bien mais devront admettre de ne plus être maître du jeu dans un secteur qui est leur cœur de métier. Les autres blasons, en revanche, seront engloutis par le fond en raison d'un modèle de fonctionnement et de production trop figés pour s'adapter. Malheur à ceux qui n'auront pas de marge de manœuvre. Celle-là même qui est l'apanage des noms comme Google et Apple, à la surface financière synonyme de trésor de guerre. Et cette guerre, selon Goldman Sachs, arrivera.


L'électronique ne sera plus là pour amuser le conducteur. Elle prendra sa place avec ses capteurs et autres caméras et calculateurs. Autant d'éléments qui ouvriront grand les portières de l'avenir aux spécialistes des puces savantes que l'on trouve essentiellement au Japon, en Corée du Sud et aux Etats-Unis. Par ailleurs, l'allégement des matériaux profiteront aux métallurgistes à la pointe de la lutte contre l'embonpoint sans sacrifier à la résistance. Car les matériaux nobles sont encore trop onéreux pour prendre la place du métal.


A ceci, il faut ajouter une l'évolution des mentalités dans l'utilisation d'une automobile qui quitte la sphère de la propriété pour passer à celle du partage. L'objet de convoitise s'efface derrière l'utilitaire. Un œil neuf que les nouveaux acteurs annoncés ont d'ores et déjà. Et si l'on suit la logique de la démarche de Goldman Sachs, ils auront des fonds pour concrétiser leurs ambitions de conquête.Voilà les constructeurs historiques prévenus.