Avec 411 immatriculations au mois de février 2014, le marché des véhicules électriques vendus aux particuliers est en net recul. En effet en février 2013, c'étaient 648 qui avaient trouvé preneur. Soit une chute de 36,5 %. Depuis le début de l'année, 820 VE (Véhicules électriques) ont trouvé acquéreur, contre 898 sur la même période en 2013, soit – 8,7 %. Un recul encore une fois important.


La Renault Zoe se taille toutefois la part du lion, si l'on peut dire, avec 50 % des ventes en février (205 immatriculations). Devant la Nissan Leaf (94), la Peugeot Ion (26) et… la Tesla Model S (20) !

Avec la présentation de nouveaux modèles électriques (Ford Focus, Kia Soul EV, etc.), le marché pourrait toutefois repartir à la hausse en 2014.


Les hybrides se portent comparativement mieux

Ventes de véhicules écolos : hybride qui rit, électrique qui pleure

Du côté des hybrides, par contre, la situation est meilleure. La preuve, 3 831 véhicules hybrides ou hybrides rechargeables (VP + VUL cette fois-ci) ont été vendus en février, contre 3 678 un an plus tôt (+ 4,1 %). Au cumul des deux premiers mois de l'année, ce sont 7 622 ventes qui ont été finalisées, contre 7 278 en 2013 sur la même période (+ 4,7 %).

Les hybrides essence sont toujours majoritaires : 2 903 immatriculations contre 925 pour les hybrides diesels (oui, 2 903 + 925 = 3 828, il manque 3 véhicules à l'appel, on ne sait pas où ils sont passés…).

Toyota truste toujours le marché en essence (1 184 Yaris, 1 117 Auris et 257 Prius, 88 % du marché), tandis que Peugeot fait de même pour le marché de l'hybride diesel (416 3008, 320 508). Citroën a immatriculé aussi 154 DS5 Hybrid4.


Bref, d'un côté, nous avons l'hybride qui rit, de l'autre l'électrique qui pleure. Que ceux qui avaient tout misé sur cette dernière énergie lèvent le doigt ! Il faudra (encore) attendre.