Dans de récents propos cinglants, le patron du constructeur japonais signifiait clairement don agacement à l’égard de « l’ogre » allemand. Pour ne pas dire davantage…


En décembre 2009, Volkswagen avait acquis presque 20 % de Suzuki pour 2,5 milliards de dollars alors que Suzuki, par une opération croisée, avait également investi dans le capital du groupe Volkswagen. L'opération avait été saluée par les investisseurs lesquels tablaient sur des perspectives intéressantes pour Volkswagen dans le domaine des petites voitures ainsi qu’en Inde.


Force est de constater, pour le moment, que les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous. Pire, Suzuki a récemment renouvelé un partenariat moteurs avec Fiat.


Suzuki a pointé du doigt une « arrogance certaine » de la part de son partenaire allemand. Reste à savoir maintenant ce qu’il va advenir des liens capitalistiques entre Volkswagen et Suzuki. A moins d’un retournement spectaculaire on peut sérieusement envisager un divorce à l’amiable dans les mois à venir avec, pour Suzuki, l’objectif de trouver un autre partenaire plus coopératif ?