Vidéo - Skoda Fabia 3 : Caradisiac vous la présente en détail et en exclusivité
(Pour la petite histoire, notre micro ayant été volé à l'aéroport, la qualité du son n'est donc pas optimale, veuillez nous en excuser...)
La Fabia n'est évidemment pas une inconnue, même si ses chiffres de vente en France sont loin d'égaler ceux des stars de la catégorie (Clio, 208, C3, Polo…). La première génération a fait son apparition en 2000, une deuxième a suivi en 2007, et voici donc la troisième, qui a pour ambition de venir titiller les références.
On découvre donc sous les projecteurs une citadine polyvalente plutôt compacte. Elle perd en effet 3 cm par rapport à sa devancière, et atterrit tout juste sous la barre des 4 m (3,99 m pour être exact). Par contre elle assoit sa stature avec une hauteur réduite de 3 cm également mais surtout d'une largeur en augmentation substantielle, de 9 cm. Écrasée la Fabia, mais du coup mieux proportionnée.
Le style général se rapproche de celui de l'Octavia avec un capot nervuré, une calandre modernisée, des optiques affichant fièrement leurs feux de jour à LED selon les versions. Les plis de caisse se font plus marqués sur les flancs tandis qu'à l'arrière on retrouve les deux biseaux de part et d'autre de la plaque d'immatriculation, comme sur la grande sœur, et des feux (à LED aussi selon finition) qui reprennent le désormais traditionnel dessin en forme de C.
Cela reste d'une grande sobriété c'est certain, mais gagne en dynamisme et en personnalité par rapport à la précédente.
D'autant que Skoda propose toujours des possibilités de personnalisation (qui peut aujourd'hui s'en passer ?). Entre les 15 couleurs de carrosserie et les couleurs de toit au choix (noir, blanc, argenté, ou couleur carrosserie) qui s'harmoniseront avec celles des jantes et des coques de rétro, cela laisse de quoi multiplier les combinaisons. À noter que sur les versions bicolores, ce ne sera plus uniquement le pavillon qui sera contrasté, les montants de pare-brise le seront désormais aussi.
À l’intérieur règne toujours une grande sobriété. La planche de bord est de dessin tout à fait classique, mais agréable, et surtout ergonomique. La qualité des matériaux est meilleure que sur l'ancienne génération mais reste moyenne. Les assemblages sont par contre excellents, ce qui augure une bonne tenue dans le temps. On se trouve un ton en dessous d'une Polo ou d'une 208, mais au-dessus d'une Clio ou d'une Punto. Tout comme pour l'extérieur, l'intérieur sera désormais personnalisable, avec trois lignes de finition, dont un bandeau de planche de bord blanc qui peut égayer l'ambiance.
L'habitabilité aux places arrière est surprenante, surtout lorsque l'on se rappelle que la Fabia mesure moins de 4 m, et l'aisance en largeur, bien aidée par l'augmentation de celle-ci, conséquente (+ 9 cm à 1,73 m), est réelle. Tout ceci ne se fait pas au détriment du volume de coffre. La Fabia reste en effet la référence du segment, avec 330 litres au maximum, mais 315 en France, puisque la (vraie) roue de secours sera de série sur tous les modèles. Cela reste supérieur au volume d'une Clio ou d'une 208 (de 15 à 30 litres). Les aspects pratiques, typiquement dans la ligne du "Simply Clever" revendiqué par Skoda, sont également bien présents, avec de nombreux rangements, un emplacement pour les gilets de sécurité dans les contre-portes, qui peuvent d'ailleurs accueillir une bouteille d'eau, une grande boîte à gant. Bref, de quoi faciliter le quotidien.
Équipement en hausse, motorisations modernes
Le niveau d'équipement prend lui un voire deux grades supplémentaires. On citera en vrac l'apparition du freinage automatique en ville (Front Assist) qui détecte la présence d'objets en mouvements devant la voiture et réduit drastiquement la vitesse d'impact voir évite l'impact, l'aide au démarrage en côte, le Mirror Link, qui permet de retrouver les fonctionnalités de son smartphone sur l'écran de la voiture (limité aux portables Androïd pour le moment) ou encore un limiteur de vitesse en plus du régulateur. En fin de compte, la Fabia reprend tout ou presque de ce qui fait le succès d'une Polo, pour moins cher.
En parlant de Polo, la Fabia lui emprunte aussi ses motorisations. On trouvera en essence le 3 cylindres 1.0 en 60 ch et 75 ch, puis le 1.2 TSI en 90 et 110 ch. En diesel, c'est le nouveau 3 cylindres 1.4 TDI qui officiera, en 90 et 105 ch, avant l'apparition d'une version GreenLine de 75 ch annoncée à 82 ou 83 grammes de CO2 par km, ce qui augure de consommations très basses. La réduction globale des consommations est annoncée à – 17 % sur la gamme, et tous les moteurs respectent la norme Euro6.
Pour résumer, avec des tarifs qui seront en hausse mais toujours bien placés en rapport avec l'équipement, la nouvelle Fabia n'apparaît pas ridicule dans son environnement. Elle est sur le papier une redoutable compétitrice, surtout au niveau de l'habitabilité et des motorisations. Reste à convaincre les acheteurs, et ça, ce sera le plus difficile.
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