Face aux critiques des associations, le gouvernement a commencé à réagir, avec notamment Brice Hortefeux qui a donné des instructions pour « renforcer l’action des forces de l’ordre en les mobilisant davantage la nuit et les fins de week-end. » Mesure qui a fortement agacé l’union SGP-FO/Unité police : « Après avoir supprimé plus de 30% des effectifs motocyclistes CRS affectés à la sécurité routière, comment peut-on s’étonner de cette recrudescence de la violence sur les routes ? »
Agacement du premier syndicat des gardiens de la paix ou pas, les 450 CRS répartis sur le territoire français vont être appelés régulièrement pour participer à des actions ciblées pour lutter contre la violence routière. Par exemple, un axe particulièrement accidentogène ou un week-end meurtrier pourra mobiliser par la suite des CRS pour faire de la prévention et/ou de la répression.
« Le but n’est pas de piéger les usagers de la route, mais on ne peut pas rester les bras croisés à regarder le nombre de morts augmenter » indique Didier Joubert, sous-directeur des opérations à la direction centrale des CRS.
Didier Joubert rajoute que « les automobilistes se sont habitués à la présence des radars automatiques. Ils savent où ils se trouvent, et l’effet psychologique de leur déploiement s’est effiloché avec le temps. Il est peut-être temps de remettre des policiers sur le bord des routes. »
Vous l’aurez donc compris : prudence est mère de sûreté. Tant pour votre sécurité… que pour permis de conduire et votre porte-monnaie.













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