Les patrons de Renault et de Stellantis se sont rencontrés à l’initiative de nos confrères du Parisien. L’occasion pour les deux hommes, très souvent sur la même longueur d’onde, de fustiger la bascule programmée vers le tout électrique, tout en l’acceptant. Un paradoxe ou une fatalité ?
Alors que le groupe tablait sur un contrôle de 80% de sa chaîne de valeur des voitures électriques en 2030, Renault serait en avance sur cet objectif.
Et si la Renaulution commençait à porter ses fruits ? Un peu plus de deux ans après l’arrivée de Luca de Meo aux commandes de Renault, l’entreprise, certes encore fragile, multiplie les signaux positifs.
La direction de Renault se disait ouverte à un geste en faveur de ses salariés, et elle a tenu parole. Chaque salarié de Renault travaillant en France recevra près de 1 000 € d’aides.
À l’occasion d’un « groupe paritaire de réflexion » entre les organisations syndicales et la direction de Renault, la question du pouvoir d’achat des salariés sera au cœur des discussions. Un point sur lequel le constructeur français semble prêt à faire un effort.
D'étonnantes déclarations de l'ancien patron de Nissan laissent entendre que même après les procédures judiciaires rocambolesques qui l'ont visé depuis la fin 2018, Carlos Ghosn conserve une image de « sauveur » au Japon.
À contre-courant de l'intégralité des autres pays d'Europe occidentale (du moins ceux dans lesquels des voitures sont fabriquées), la France est le seul où la production automobile est en progression sur le premier semestre 2022. Une performance certes, mais elle n'est pas mirobolante pour autant, et doit beaucoup à... Toyota !
Nissan continue de suspendre ses activités en Russie mais contrairement à Renault, le constructeur japonais refuse de quitter définitivement ce marché malgré les pressions internationales.
La division très probable de Renault en deux entités, l’une thermique l’autre électrique, dont la première serait, en partie, vendue au chinois Geely et au saoudien Aramco, pourrait bien donner des idées à d’autres constructeurs. Car tous ont besoin de financer leur transformation et tous savent que le thermique sera, à long terme, réservé à quelques pays, et pas des plus riches.
Après Volvo et une partie du groupe Mercedes-Benz, le Chinois Geely va-t-il investir massivement dans la future division thermique de Renault ? C'est ce qu'il se murmure en coulisses.
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