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Ce qui change le 1er juillet 2019 pour les automobilistes

C'est un sujet que l'on vous propose traditionnellement pour le 1er janvier. Mais en 2019, plusieurs mesures entrent en vigueur en milieu d'année. Contrôle technique, malus ou interdiction de circulation : voici ce qui change pour les conducteurs en ce début d'été.

Ce qui change le 1er juillet 2019 pour les automobilistes

Malus : les pick-up ne sont plus épargnés

Voilà des années que les écologistes s'étranglaient de cette faveur. Considérés comme des véhicules utilitaires, les pick-up étaient épargnés par le malus. Un avantage qui est terminé… enfin en partie. Le malus sera uniquement appliqué aux modèles à 5 places. Pour ne pas pénaliser les pros, les modèles à simple cabine et à cabine allongée avec quatre places (souvent utilisés à la montagne) ne seront pas « malussés ». Le but est donc de taxer les pick-up achetés par les particuliers. Et la pénalité peut être lourde. Quelques exemples de malus avec les modèles en vente actuellement :

- Ford Ranger Double Cabine 2.2 TDCi 160 ch BVM > CO2 dès 184 g/km, soit un malus de 8 460 €.

- Nissan Navara Double Cab dCi 160 BVM6 > CO2 dès 167 g/km, soit un malus de 4 253 €.

À noter toutefois que les marques vont réagir, en modifiant les gammes de moteurs pour faire baisser le CO2. Le Ranger restylé sera par exemple lancé à la rentrée.

Contrôle technique : plus sévère pour les diesels

Revu en profondeur en mai 2018, le contrôle technique évolue à nouveau. Cette fois, les modifications se concentrent sur les véhicules diesels, avec un contrôle plus précis de l'opacité des fumées à l'échappement et des taux de rejets de CO2 et NOx.

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D'une part, le test sera plus sévère avec une accélération plus franche et l'impossibilité de le truquer. D'autre part il faudra respecter des normes plus strictes. Les valeurs à ne pas dépasser sont celles qui étaient en vigueur lors de l'homologation du véhicule avec un coefficient correcteur qui prend en compte le vieillissement. Le but est de faire la chasse aux modèles diesels encrassés car mal entretenus et à ceux dont le filtre à particules est HS voire retiré. Le nombre de modèles recalés à cause de leur pollution devrait donc progresser (ce pourrait être environ 5 %, contre 1,4 % auparavant).

Cela peut sembler étonnant, mais le test plus sévère ne concernera pas les plus vieux diesels. Il touchera les plus récents, de norme Euro 4, 5 et 6. Pour les 1, 2 et 3, l'opacité des fumées n'était pas prise en compte à l'époque, il n'est donc pas possible de faire une comparaison avec leur niveau actuel.

Le contrôle sera-t-il plus cher ? Les prix ont déjà été revus à la hausse l'année dernière avec la mise en place du nouveau contrôle. Cette fois, ils ne devraient pas progresser.

À lire sur Caradisiac > Quelles préventions pour éviter la sanction ?

Restrictions de circulation : double nouveauté en Ile-de-France

Nouveau tour de vis pour les restrictions à Paris. Après les véhicules non classés dans le système Crit'Air et ceux avec la vignette 5, ce sera au tour des vignettes 4 d'être bannies la semaine, de 8h à 20h, dans le périmètre délimité par le périphérique. Les voitures diesels dont la première mise en circulation remonte avant le 1er janvier 2006 et les voitures essences dont la première mise en circulation remonte avant le 1er janvier 1997 sont concernées.

Mais ce n'est pas tout. Dans la zone délimitée par l'A86, une première interdiction sera mise en place, avec le bannissement en semaine des Crit'Air 5 et non classés. Cela signifie que les Crit'Air 5 seront désormais bannis du périphérique autour de la capitale.

Toutefois, dans cette ZFE du Grand Paris, il n'y aura pas de verbalisation jusqu'en 2021, d'autant que des maires font de la résistance en ne signant pas l'arrêté dédié.

> À noter que les modalités de mise en place de la circulation différenciée en Ile-de-France ont été modifiées, avec une application automatisée, sans avis du préfet, en cas de pic de pollution (atteinte du seuil d’alerte ou dépassement persistant, pendant 2 jours au moins, du seuil d’information et de recommandation).

À lire sur Caradisiac > Notre dossier complet sur ce qui change pour le Grand Paris

Permis : des améliorations au cours du second semestre

Le gouvernement a présenté il y a quelques semaines une série de mesures pour rendre le permis plus rapide et moins onéreux. Celles-ci entreront en vigueur à tour de rôle au cours des prochains mois. N'espérez toutefois pas une baisse des tarifs dans les auto-écoles ! L'idée est de mieux faire connaître les moyens de formation moins chers, comme l'utilisation du simulateur (dont la part autorisée dans la formation va tout de même être doublée, de 5 à 10 heures) ou l'examen sur boîte automatique, qui nécessite moins d'heures de formation. D'ici la fin d'année, il sera aussi possible de passer l'examen pratique dès 17 ans dans le cadre de la formation en conduite accompagnée (mais il faudra attendre les 18 ans pour conduire seul).

Voitures électriques : un peu plus bruyantes

C'est un avantage qui est aussi un défaut ! Silencieuses, les voitures électriques peuvent surprendre les piétons qui ne sont pas attentifs à la circulation. Une réglementation européenne va donc imposer un "bruit" minimum de 56 dB en dessous de 20 km/h, ce qui reste moins bruyant qu'un véhicule thermique, qui est à environ 65 dB. Les constructeurs sont libres sur la sonorité ! La plupart n'ont pas attendu. La Zoé est déjà équipée d'un haut-parleur dans son moteur. Passé 20 km/h, les bruits de roulement et aérodynamiques suffisent.

Le retour aux 90 km/h, c'est pour quand ?

C'est une des mesures intégrées à la loi d'orientation des mobilités, adoptée à l'Assemblée il y a quelques jours. Les présidents des conseils départementaux vont pouvoir remettre la limitation à 90 km/h sur les portions qu'ils jugent peu dangereuses. Mais n'espérez pas rouler plus vite cet été, l'assouplissement ne sera pas effectif avant plusieurs mois. Il faut déjà que la loi soit en vigueur puis que les présidents de département présentent leur projet en conseil départemental de sécurité routière.

 

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