Commentaires - Marché de l’occasion : la progression de décembre n’aura pas suffi

En même temps ils ont pu marger comme jamais ... Les profits qui s'affichent en neuf s'affichent aussi sur l'occasion.

Au passage, Caradisiac devrait faire un article sur les filières de véhicules d'occasion car il y a hélas des risques !

L'achat à un particulier qui a entretenu son véhicule, factures à l'appui, me semble nettement recommandable...

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L'achat à un particulier qui a entretenu son véhicule, factures à l'appui, me semble nettement recommandable...

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Si c'est un proche ou quelqu'un que tu connais bien, Ok.

Dans les autres cas, je ne m'y risquerais absolument pas.

Le moins risqué étant un achat chez le concessionnaire de la marque, avec un label "constructeur" assorti généralement d'une garantie de 2 ans.

Mais évidemment, ça a un prix...

Le pire pour moi étant les "centres multimarques", avec des véhicules sortis d'on ne sait où, rutilants et brillants de mille feux comme pour attirer le gogo. Avec énormément de voitures importées d'Allemagne, sans historique, les rois du compteur trafiqué. Ces centres ont poussé comme des champignons, et disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. Dons, aucun recours en cas de problème...

La mauvaise réputation des vendeurs de voitures d'occasion n'est pas toujours sans fondement.

En complément, signalons que les transactions sur les V.O diesel se sont élevées à 50,9% l'an dernier...

Plus de 2 650 000 ventes donc.

Coucou Mr 2,2t !

Jadis je rêvais de travailler dans l'automobile... Un stage volontaire durant l'été chez un concessionnaire d'une grande marque m'aura été très instructif : les véhicules d'occasion avec la garantie du réseau étaient bien nettoyés...avec un CT valide mais pour le reste à part une vidange tout était du flan vendu au prix fort ! A part le pognon, aucune morale ne dicte les professionnels. Alors que chez les particuliers il reste possible de trouver des personnes qui prouvent l'entretien et le soin apporté au véhicule, en tous cas lorsque l'on achète une première main. Croire qu'acheter chez un pro, fusse dans le réseau de la marque et de payer plus cher soit une garantie de qualité est naïf... naïveté justement utilisée par les pros pour faire peur aux acheteurs tentés par l'achat de particulier à particulier et pour justifier les tarifs qu'ils pratiquent !

Tu es un peu parano sur tout j'ai l'impression...

J'ai toujours acheté mes véhicules à un particulier.

Il faut savoir s'y prendre, mais SURTOUT, flairer les escrocs/malhonnête, et appliquer la formule "s'il y a un doute, il n'y a pas de doute" (comprendre en cas de doute on fuit).

"Jadis je rêvais de travailler dans l'automobile"

Fut un temps j'étais pareil.

Mais quand tu vois que l'obsession, particulièrement il y a 15/20 ans, c'est/c'était le cost-killing et qu'ils essayent de gratter 0,001 centime sur une rondelle plastique, ca donne juste envie de fuir en courant, et ne jamais se retourner vers cette industrie.

Grand bien m'en a fait, maintenant le logiciel est sous-traité, le couple moteur/boite est commandé sur AliExpress, l'ingénierie divisé par 2 au minimum. Et ce n'est que le début.

Le marché de l’occase n'est pas trop en forme, et c'est bien fait pour eux, surtout les "pros" (j'aime bien ce terme, où on met tous les vendeurs qui ont une entreprise dans le même sac et où 80 % sont tout sauf professionnels au sens de n'avoir aucun professionnalisme). Quand je dis "bien fait pour eux", je pense aux vendeurs hautains qu'on trouve en concession et qui sont prétentieux comme des agents immobiliers (d'ailleurs une vraie crise ferait aussi du bien à ceux-là). Les marchands de claques à boui-boui avec un Algéco et 50 épaves sur un terrain vague sont moins prétentieux, mais ce sont ceux qui inspirent le moins confiance, moins qu'un particulier. Il y a 2 grands problèmes : le premier est que les prix du neuf ont augmenté plus vite que les salaires (leur revenu n'a pas assez augmenté) et le deuxième est que trop de gens n'ont pas/plus les moyens d'acheter du neuf car c'est la dèche (leurs revenus nominaux ont diminué). Si au moins 50 % des automobilistes avaient les moyens de s'acheter la même auto neuve que celle qu'ils achètent d'occasion, les prix seraient plus bas en 2nde main. Avec un marché de la seconde main qui représente le double de celui du neuf, c'est foutu d'avance.