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En direct du Mondial : quelles sont les nouveautés à moteurs thermiques ?

Dans Salons / Salon de Paris

Alan Froli

Les électriques ont le vent en poupe et le Mondial de l'Automobile en déborde. Mais elles ne répondent pas forcément aux attentes de tous les automobilistes : prix élevés, autonomies limitées, intérêt écologique incertain, beaucoup préfèrent encore les moteurs thermiques. Rassurez-vous, on en trouve encore en déambulant dans les allées. Passage en revue des nouveautés qui fleurent bon le pétrole et permettent de voyager sereinement, du moins quand les stations-service sont bien ravitaillées…

En direct du Mondial : quelles sont les nouveautés à moteurs thermiques ?

 

Non, le thermique n’est pas mort, contrairement à ce que la flopée de voitures électriques présentes sur le salon pourrait laisser croire. Qu’ils soient essence, diesel ou hybride, les moteurs à combustion interne sont toujours proposés sous le capot de nombreuses nouveautés, et notamment des Françaises. Suivez le guide !

En direct du Mondial : quelles sont les nouveautés à moteurs thermiques ?

En direct du Mondial : quelles sont les nouveautés à moteurs thermiques ?

 

DS 3

En direct du Mondial : quelles sont les nouveautés à moteurs thermiques ?

Bien qu’elle soit proposée en version électrique E-Tense, la DS 3 restylée reçoit toujours des moteurs essence et diesel, d’une puissance de 130 ch, et forcément associés à la boîte auto EAT8, assez réactive et douce malgré de petits à-coups à basse vitesse.

Côté essence, le 1.2 PureTech 130 fait un job honnête. Souple à bas régimes, volontaire au-dessus de 3 000 tr/mn, il assure des performances tout à fait correctes tout en se contentant d’à peine plus de 7 l/100 km selon nos relevés. En outre, il a été fiabilisé fin 2020 avec une courroie de distribution plus solide (et des périodicités d’entretien revues). En revanche, il peut se montrer vibrant et bruyant.

Côté diesel, on retrouve le 1.5 BlueHDi 130, sonore à froid et en accélération, et aux performances très proches du PureTech, mais dont le couple supérieur à bas régimes permet de limiter le travail de la boîte auto. Surtout, il consomme à peine 6 l/100 km en moyenne selon nos tests.

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Pour le reste, le petit SUV chic s’apprécie pour son comportement routier ultra-efficace et son confort, mais pâtit d’un habitacle très étriqué et de commandes peu ergonomiques.

DS 4

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Apparue l’an dernier, la DS 4 attire particulièrement les foules à Paris. Sous son capot, elle reprend les moteurs de 130 ch de sa petite sœur, là aussi forcément mariés à la boîte auto. EAT8.

Ici aussi, les 1.2 PureTech fait bien son travail et parvient à brûler moins de 7,5 l/100 km en moyenne. Mais le poids de la DS 4 et les grandes roues façon SUV ne lui facilitent pas la tâche. De fait, la boîte se voit souvent obligée de descendre plusieurs rapports pour l’aider, notamment dans les montées des grands axes. D’autre part, sa sonorité vibrante détonne quelque peu dans une compacte chic qui flirte avec les 38 000 € en entrée de gamme.

Le 1.5 BlueHDi semble plus à la hauteur des tâches qui incombent à un petit véhicule familial comme la DS 4. Même s’il manque un peu d’allonge en accélération, son couple supérieur à bas régimes (300 Nm au lieu de 230), épargne à la boîte auto quelques rétrogradages, assurant ainsi une conduite plus confortable. En outre, il se contente de moins de 6 l/100 km selon nos essais. Mieux, son surcoût par rapport à l’essence est réduit : 950 € seulement. Il y a donc de quoi être tenté, du moins si l’on est sûr de ne jamais mettre les roues dans les grandes villes, où le diesel sera exclu à court et moyen termes. Et si l’on est prêt à attendre un peu au moment de la revente.

Si vous souhaitez conjuguer agrément de conduite élevé et accès aux grandes agglomérations, la DS 4 propose sa fameuse motorisation hybride rechargeable, composée d’un 1.6 turbo et d’un moteur électrique développant de concert 225 ch. Capable de rouler 40 km en tout électrique, cette version peut couvrir tout ou partie des trajets quotidiens sans brûler d’essence. Batterie vide toutefois, le quatre cylindres s’avère un peu gourmand puisque nous avons consommé environ 8 l/100 km lors de nos essais. Il faut donc pouvoir se recharger souvent pour espérer récupérer une partie de l’investissement à l’achat, cette version débutant à 45 600 €.

DS 7

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Restylé récemment (calandre rectiligne délaissant des chromes, nouvelle signature lumineuse), le DS 7 a oublié depuis quelques temps le 3 cylindres 1.2 PureTech 130 ch, trop roturier compte tenu du standing premium revendiqué. L’entrée de gamme est donc assurée par le 1.5 BlueHDi 130. Souple à bas régimes et forcément marié à la boîte auto. EAT8 là aussi, ce diesel constitue un bon compagnon de route malgré des accélérations moyennes, d’autant qu’il se contente d’à peine plus de 6 l/100 km en moyenne. Mais là encore, gare aux restrictions de circulation dans les grandes villes…

Pour acheter sans arrière-pensée, le DS 7 propose une flopée de motorisations hybrides, capables d’effectuer une petite quarantaine de kilomètres en tout électrique. Hélas, une fois la batterie vide, le moteur 1.6 turbo essence est très sollicité, entraînant des consommations d’environ 8,5 l/100 km en moyenne. Il faut donc avoir la possibilité de recharger souvent pour justifier un peu l’achat de ces versions. Plusieurs niveaux de puissance sont au rendez-vous.

N’entraînant que les roues avant, la version PHEV 225 ch offre déjà des accélérations toniques sans trop exploser le budget (à partir de 55 000 €). Pour plus de puissance et de polyvalence, le DS7 peut recevoir un moteur électrique supplémentaire sur l’essieu arrière pour une transmission aux quatre roues, une puissance cumulée de 300 ch et… un ticket d’entrée fixé à 61 300 €. Mais la nouveauté vient d’une inédite version sportive de 360 ch empruntée aux DS 9 et Peugeot 508 PSE. Encore faut-il avoir besoin de toute cette cavalerie, sachant que le budget tutoie alors les 70 000 €

Peugeot 408

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La nouvelle Peugeot 408, on vous en a déjà beaucoup parlé, mais une petite piqûre de rappel s’impose au sujet de ses motorisations, sachant qu’elle reste fidèle aux moteurs thermiques.

Pas de diesel hélas pour les gros rouleurs, qui devront aller voir ailleurs s’ils veulent continuer à aligner les kilomètres sur autoroute sans se ruiner. Il faut donc se contenter de moteur essence.

L’entrée de gamme est assurée par le moteur 1.2 PureTech 130 ch, invariablement équipé de la boîte auto EAT8, mais toujours dépourvu de tout système d'hybridation. Un trois cylindres bien connu de nos services donc, pas vraiment noble sous le capot d’une élégante berline de 4,69 m de long au profil « Fastback », mais qui a le mérite de limiter les dépenses, la 408 étant déjà bien plus chère que la 308 dont elle dérive : comptez alors entre 37 350 et 41 800 €. Et cette mécanique devrait par ailleurs assurer des performances honnêtes sans trop consommer. On attend impatiemment les premiers essais pour confirmer…

Pour de meilleures performances, il vous faudra passer par la case hybride rechargeable. Comme la 308, la 408 proposera au choix 180 ou 225 ch, le plus puissant des deux entraînant un surcoût de 1900 € à finition équivalente. Comme les autres modèles du groupe Stellantis, elle devrait assurer une quarantaine de kilomètres sans brûler d’essence et des accélérations toniques en mode hybride. Là encore, on attend les essais pour s’en assurer. On espère aussi un bruit moteur réduit en accélération, le 1.6 turbo essence n’étant pas le roi de la discrétion.

Renault Austral

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Comme la 408, le Renault Austral est une star du salon, et un retour sur les mécaniques proposées s’impose. Sous son capot, pas de diesels non plus, ce qui fera fuir les gros rouleurs. Mais Renault tente de rendre ses essence plus sobres avec plusieurs niveaux d’hybridation.

En entrée de gamme, on trouve ainsi un inédit trois cylindres 1.2 turbo de 130 ch à micro-hybridation 48V, associé à une boîte manuelle. Un moteur dont vous aurez très prochainement notre avis puisque l’essai est d'ores et déjà programmé.

En milieu de gamme, on retrouve un moteur bien connu, en l’occurrence le quatre cylindres 1.3 TCe de 160 ch élaboré avec Mercedes (déjà utilisé par le Kadjar) mais dans une version microhybride 12V équipée d'une transmission à variation continue d’origine Nissan. Un ensemble que l’on espère performant, doux à l’usage et sobre, bien sûr. Mais il faudra attendre un peu plus longtemps pour avoir nos impressions.

Si la micro-hybridation ne vous suffit pas, l’Austral propose également des moteurs full hybride de 160 ou 200 ch qui autorisent des phases de roulage en électrique sur quelques centaines de mètres. Nous avons d’ores et déjà pu essayer le plus puissant des deux. La base mécanique est le nouveau 1.2 turbo, couplé à deux moteurs électriques. L'ensemble est accouplé à une boîte de vitesses à crabots, comme sur Clio et Captur hybrides, mais elle propose ici 7 rapports (5 rapports pour le thermique, soit un de plus que sur les autres modèles, et 2 pour la machinerie électrique). Ce moteur est agréable à utiliser, avec un couple constant assurant de bonnes reprises, le tout sans consommer plus de 7 l/100 km lors de nos essais. 

On espère plus tard une version hybride rechargeable de 300 ch et quatre roues motrices qui devrait aller taquiner le Peugeot 3008 PHEV haut de gamme…

Wey Coffee 2

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Rare marque Chinoise à proposer des modèles thermiques, Wey attire l’attention avec deux SUV hybrides rechargeables : le Coffee 1 (4,87 m de long), et le Coffee 2 (4,69 m), ici en photo. Pas trop encombrant mais spacieux et joliment présenté, ce dernier correspond tout à fait aux attentes de notre marché. Il reçoit un moteur 2.0 turbo essence, une machine électrique et de grosses batteries, gages d’autonomies électriques élevées.

Deux niveaux de puissance sont proposés. Forcément traction, le modèle d’entrée de gamme propose d’ores et déjà 400 Nm, un 0 à 100 km/h en 7,3 secondes et une autonomie en tout électrique de… 123 km ! Oui, vous avez bien lu : c'est la valeur d’un Mercedes GLC PHEV, modèle le plus efficient du moment en Europe.

Mais le Coffee 2 va encore plus loin dans sa version 4x4. Non seulement le couple passe à 847 Nm, mais le 0 à 100 km/h est annoncé en 5,3 secondes Surtout, l’autonomie en tout électrique dépasserait les 145 km. Il faut dire que la batterie est maousse, avec une capacité de 41,8 kWh, soit une valeur digne d’une berline compacte 100 % électrique comme la Mégane E-Tech EV40. Reste à savoir si l’agrément de conduite et la sobriété en mode hybride sont au rendez-vous, car le bestiau pèse 2,2 tonnes… Nous attendons donc les essais avec impatience.

Alpine A110, A110 S et A110 R

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Pour clôturer ce chapitre moteurs thermiques, un petit coup de projecteur sur les Alpine A110, sportives certes mais politiquement correctes : grâce à leur poids plume et à leur aérodynamique travaillée, les malus sont relativement réduits puisqu’ils oscillent entre 1 200 € à 1 800 € environ, tandis que la consommation n’excède pas 8 l/100 km en moyenne à allure cool.

On est donc loin d’une voiture ultra-polluante ! Et question performances, on est servi avec un 0 à 100 km/h en 4,5 secondes pour la version de base de 252 ch, 4,2 secondes pour les S et GT de 300 ch, et 3,9 secondes pour la nouvelle version R allégée avec des pièces en carbone. Qui dit meilleur compromis ?

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