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Essai vidéo – Lexus LM 350h (2023) : manipulation génétique à la mode japonaise

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Cedric Morancais

Hormis Mercedes et Volkswagen, aucun constructeur ne s’était, jusqu’à présent, risquer à investir la micro-niche du minivan de luxe. Fort du succès de la première génération du LM sur le marché chinois, Lexus est bien décidé à bousculer l’ordre établi avec un second opus totalement revu et comptant avec des arguments très spécifiques. Les limousines doivent-elles craindre l’arrivée de ce nippon ? Réponse avec l'essai de la version Executive 4 places.

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EN BREF

Mini van

4 ou 7 places

À partir de 123 700 €

En Europe, lorsque l’on est patron d’une grande entreprise ou une star, c’est, le plus souvent, vers une limousine que l’on se tourne au moment de se faire véhiculer. À ce petit jeu, la Mercedes Classe S et, dans une moindre mesure, les BMW Série 7 et Audi A8, emportent la quasi-totalité des suffrages. Depuis quelques années, certains SUV très haut de gamme (Bentley Bentayga, Mercedes-Maybach GLS, Range Rover…) sont parvenus à grignoter de petites parts de ce marché limité en nombre mais très juteux en matière de marges.

Essai vidéo – Lexus LM 350h (2023) : manipulation génétique à la mode japonaise

Essai vidéo – Lexus LM 350h (2023) : manipulation génétique à la mode japonaise

 

Si la plupart des grands marchés, tels que les États-Unis ou le Japon, s’en tiennent plus ou moins à la même ligne, en Chine, c’est le minivan luxueusement aménagé qui séduit la clientèle fortunée… et dotée d’un chauffeur. Chez nous, Mercedes, avec son Classe V, et Volkswagen, avec le Multivan, propose bien des véhicules s’approchant de cette définition. Mais ils sont, le plus souvent, limités à l’usage de navettes hôtel/aéroport. Et, en prime, il s’agit, sur le plan technique, de véhicules utilitaires endimanchés.

Conscient que le premier marché mondial était largement demandeur de ce type de minivans, Lexus y a proposé, dès 2020, son LM. Sous cette appellation, alors acronyme de Luxury Minivan (minivan de luxe en français), on trouve alors un Toyota Alphard largement redessiné mais dont la base technique a initialement été étudiée pour transporter des objets volumineux ou des familles nombreuses plutôt que des VIP.

La face avant st très massive, mais les designers ont tenté, à coups de chrome, de lui apporter une touche de luxe.
La face avant st très massive, mais les designers ont tenté, à coups de chrome, de lui apporter une touche de luxe.
La poupe est tout aussi lourde esthétiquement que la proue. Ici, la fonction a clairement pris le dessus sur la forme.
La poupe est tout aussi lourde esthétiquement que la proue. Ici, la fonction a clairement pris le dessus sur la forme.

Il y a quelques mois, la marque premium du groupe Toyota décide de repartir d’une feuille blanche avec une nouvelle génération qui reprend, cette fois-ci, la plateforme GA-K, c’est-à-dire celle des NX et RX. Fini le minivan, le LM est désormais un Luxury Mover. Si la traduction dans notre langue (déménageur de luxe) est peu heureuse, le concept de ce véhicule change assez radicalement.

Suffisamment, en tout cas, pour que Lexus puisse lui imaginer une carrière sur le Vieux Continent. Dont acte. Sans réel concurrent, le LM arrive donc chez nous ces jours-ci avec une seule motorisation, la 350h (mariant moteur électrique et 2.5 essence) de 250 ch mais deux versions très distinctes. La première, équipée de 7 places, ambitionne de rouler dans le pré carré du Mercedes Classe V. Mais la seconde, avec seulement quatre sièges, voit plus grand puisqu’elle veut, ni plus, ni moins, séduire la clientèle habituelle des limousines.

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Le meilleur est à l’intérieur

Si une chose semble certaine concernant le LM, c’est qu'il ne séduira pas par son look. S’agissant d’un minivan, la fonction a forcément primé sur la forme, celle-ci se rapprochant plus d’un fourgon blindé que d’une berline. Les designers ont toutefois mis un point d’honneur à lui donner un peu de personnalité avec une face avant impressionnante, mariant des optiques aux contours originaux et l’imposante calandre façon sablier, typique des Lexus. Pour y ajouter une touche de luxe, cette dernière reçoit plusieurs dizaines d’inserts chromés. Si le profil n’est pas tout à fait monovolume, avec un capot proéminent, il reste toutefois visuellement lourd. Il est vrai qu’avec 5,13 m de long, 1,94 m de haut et 1,89 m de large, il était difficile de dessiner une auto au profil aérien. D’ailleurs, les jantes, de 19" tout de même, semblent presque noyées sous cette imposante carrosserie. Quelques astuces de style, telles que des inserts chromés et le dessin du vitrage latéral, tentent tout de même d’apporter une touche d’élégance à l’ensemble.

Si le LM est pétri de qualité, l'élégance de ses lignes n'en fait pas partie.
Si le LM est pétri de qualité, l'élégance de ses lignes n'en fait pas partie.

Afin de faciliter l’accès aux places arrière, les portes postérieures sont coulissantes électriquement. Le hayon est également mû par la fée électricité grâce à, c’est inédit et fort pratique, des commandes se situant sur les deux montants D.

C’est toutefois en s’installant à bord que l’on en prend plein les yeux. Commençons, traditionnellement, par les places avant. Le conducteur et son passager prendront place sur de confortables fauteuils habillés d’un cuir de grande qualité. Face à eux, une planche de bord aux formes travaillées, elle aussi vêtu de cuir mais également de bois grainé de Yabane Herringbone. Le tout forme un ensemble flatteur pour la rétine mais un peu moins au toucher, certains assemblages, notamment celui de la casquette chapeautant le combiné d’instrumentations, n’étant pas tout à fait au niveau d’une auto de ce prix.

La planche de bord marie assez habilement ergonomie et style. Aucun mauvais pas en ce qui concerne les matériaux choisis. C'est un peu moins vrai si l'on évoque les assemblages.
La planche de bord marie assez habilement ergonomie et style. Aucun mauvais pas en ce qui concerne les matériaux choisis. C'est un peu moins vrai si l'on évoque les assemblages.

Naturellement, le numérique a largement sa place dans cet écrin de luxe. Le combiné d’instrumentations haute définition et la tablette tactile de 14", dont l’usage est, une fois n’est pas coutume, plutôt intuitif, se marient plutôt bien avec le luxe qui règne à bord. Leur intégration a toutefois davantage été dictée par la facilité d’utilisation "à portée de mains" plutôt que par l’esthétisme. D’un point de vue rationnel, c’est toutefois largement plus défendable que les exubérances façon Hyperscreen de Mercedes.

Tous les réglages, y compris celui de la colonne de direction, se font électriquement. Les sièges sont, comme il se doit à ce niveau de gamme, chauffants et ventilés, et les rangements ne manquent pas avec, principalement, une importante niche située sous l’accoudoir avant.

Laissez-vous conduire

Les habitués de la Business Class des compagnies aériennes retrouveront plus rapidement leurs marques au deuxième rang. On ne parle pas ici de sièges et encore moins de banquette, mais bien d’une véritable paire de fauteuils. Les Anglo-saxons appellent cela des Captain chairs. Comprenez ici que nous avons affaire à des spécimens dotés de larges accoudoirs, d’un appuie-tête XXL et, surtout, réglables en tous sens. Naturellement mus électriquement, ils peuvent quasiment s’incliner à l’horizontale et faire office de lit. Pour que la prestation soit complète, un coussin supplémentaire se déploie alors sous les jambes de l’heureux occupant. Chauffants et ventilés, ils peuvent totalement être isolés du monde extérieur grâce aux stores commandables électriquement qui peuvent occulter les vitres latérales ainsi que les custodes situées sur le pavillon. Seul le vitrage de hayon restera alors dégagé, ce qui est un non-sens, y compris pour la visibilité vers l’arrière, puisque le conducteur s’appuie sur un rétroviseur central doté d’une caméra.

Bienvenue à bord. Ce n'est pas un hasard si Lexus a calé sa campagne de communication sur celle d'une compagnie aérienne.
Bienvenue à bord. Ce n'est pas un hasard si Lexus a calé sa campagne de communication sur celle d'une compagnie aérienne.
Vitres occultées, l'ambiance aux places arrière évoque celle d'un cinéma.
Vitres occultées, l'ambiance aux places arrière évoque celle d'un cinéma.

Pour que les oreilles indiscrètes de votre chauffeur ne captent pas vos discussions confidentielles, la cloison de séparation entre les places avant et arrière est équipée d’une vitre escamotable qui peut également s’opacifier d’une simple pression sur une commande. Et puisque ce genre de véhicule est, aussi, un outil de travail, un immense écran HD de 49" est livré de série. S’il peut "bêtement" servir à regarder un film durant le trajet, on peut aussi l’utiliser pour des visioconférences grâce à sa caméra embarquée.

Essai vidéo – Lexus LM 350h (2023) : manipulation génétique à la mode japonaise

Quant aux rangements, ils foisonnent. On trouve une imposante niche sous l’accoudoir central, des emplacements fermés dotés de chargeurs à induction sur les parois latérales, deux boîtes à gants au bas de la cloison de séparation et… un réfrigérateur capable d’accueillir deux bouteilles d’un litre et demi de votre boisson favorite. Quant aux prises USB, le LM en a fait un véritable élevage puisque l’on n’en compte pas moins que huit, réparties entre l’avant et l’arrière.

Chiffres clés *

  • Longueur : 5,13 m
  • Largeur : 1,89 m
  • Hauteur : 1,94 m
  • Nombre de places : 4 places
  • Volume du coffre : NC / NC
  • Boite de vitesse : Auto. à 1 rapport
  • Carburant : Hybride essence électrique
  • Taux d'émission de CO2 : 167 g/km
  • Malus : 11018 €
  • Date de commercialisation du modèle : Juin 2023

* A titre d'exemple pour la version 350H 4WD EXECUTIVE 4PL.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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