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Ferdinand Piëch, ancien patriarche du groupe VW, est décédé

On a appris lundi soir le décès de Ferdinand Piëch, ancien patron du groupe Volkswagen et grande figure de l’automobile. Ingénieur de formation et de passion, il est considéré comme l'un des plus grands capitaines d'industrie de notre temps.

Ferdinand Piëch, ancien patriarche du groupe VW, est décédé

C’est un grand capitaine d’industrie qui vient de s’éteindre et, plus encore, un authentique « car guy » que le journal Die Zeit avait surnommé en 1993 « l’homme qui a de l’essence dans les veines ». Ferdinand Piëch, 82 ans, est décédé à la suite d’un malaise survenu alors qu’il se trouvait au restaurant avec son épouse Ursula en Bavière.

Le petit-fils de Ferdinand Porsche, dont la famille possède les parts majoritaires du groupe Volkswagen à travers le holding familial Porsche SE,  avait pris les commandes du groupe Volkswagen en 1993, alors même que celui-ci affichait des pertes colossales et que ses produits souffraient de problèmes de qualité. Trois ans plus tard, il avait hissé l’entreprise dans le top 3 mondial en termes de volume de production, bataillant pour le premier rang avec le japonais Toyota et l’Américain General Motors.

Sous son règne, le groupe aura notamment développé la très profitable politique de plates-formes communes, ce qui lui aura permis de consolider et élargir son portefeuille de marques. Il aura ainsi piloté l’intégration de Skoda et Volkswagen et mené l’acquisition de Bentley et Bugatti. De l’avis de nombreux observateurs, le plus beau « coup » du Dr. Piëch sera la prise de contrôle de Porsche, réalisée en 2012.

A la fin de cette même année, le portefeuille du groupe VW comptait quelques 12 marques, et notamment Lamborghini, les camions MAN ou bien encore le fabricant de motos Ducati.

Ingénieur de formation, l’Autrichien s’était résumé ainsi dans son autobiographie, publiée en 2002 : « avant toute chose, je me suis toujours considéré comme un homme du produit et j’ai toujours fait confiance à mes tripes et mon instinct pour trouver comment répondre aux demandes du marché. Le business et la politique ne m’ont jamais détourné de notre mission première : développer et fabriquer des voitures attractives. »

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1969. Ferdinand Piëch (à gauche) devant la Porsche 917 qui allait devenir un mythe du sport automobile.
1969. Ferdinand Piëch (à gauche) devant la Porsche 917 qui allait devenir un mythe du sport automobile.

Avant d’arriver là, l’homme au regard perçant et au management parfois brutal avait gravi de nombreux échelons au sein du groupe, participant par exemple à l’aventure de la mythique et monstrueuse Porsche 917, vainqueur au Mans en 1970 et 1971, ou bien encore développé la technologie Quattro chez Audi, en compétition d’abord avant que les modèles de série n’en profitent.

Son culte du produit le conduisit parfois à prendre des risques inconsidérés. On se souvient ainsi des flops de la Volkswagen Phaeton et de l’Audi A2, ou bien encore des coûts de développement faramineux de la Bugatti Veyron.

Il quittera la tête du conseil de surveillance du groupe en avril 2015, après avoir échoué à écarter son ex-protégé Martin Winterkorn de son poste de président du directoire. Le scandale du dieselgate éclatera cinq mois plus tard, mais on ignore encore quel était le degré d’implication et de connaissance du patriarche dans l'organisation de cette fraude à grande échelle.

 

 

 

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