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Les salariés de Renault risquent de devoir travailler plus longtemps

Dans Economie / Politique / Social

Olivier Pagès

Flexibilité, voici le mot magique que l’on entend énormément en ce moment surtout en cette période préélectorale. Considérée comme la solution miracle au chômage mais également au manque de compétitivité, la flexibilité est souvent accueillie fraîchement par les organisations syndicales. Logique car elle souvent synonyme d’augmentation du temps de travail des salariés. C’est ce qu’il risque d’arriver prochainement au personnel de chez Renault.

Les salariés de Renault risquent de devoir travailler plus longtemps

Obtenir plus de flexibilité pour pouvoir s’adapter aux conditions du marché. Un grand classique dans les entreprises françaises actuellement. PSA a eu déjà son plan de flexibilité, c’est au tour de la direction de Renault d’avancer ses pions sur ce sujet avec la volonté de pouvoir accroître le temps de travail hebdomadaire jusqu’à 6 h 15 de plus. Les discussions avec les partenaires sociaux, qui ont déjà rejeté les premières propositions risquent bien d’être mouvementées.

Ainsi, aujourd’hui, sur les sites de production, les débordements d’horaires existent déjà mais concernent seulement les volontaires. La direction souhaite généralise ce mode de fonctionnement sous réserve de planification au moins 15 jours à l’avance. Le temps de travail pourrait être prolongé jusque 1 h 15 de plus par jour, soit 6 h 15 par semaine. Plusieurs limites sont proposées : si le samedi est travaillé, l’allongement ne sera pas possible le vendredi soir;  les heures supplémentaires obligatoires ne peuvent être imposées qu’en période haute ne pouvant pas dépasser 6 mois dans l’année.

Afin de faire passer la pilule, la direction propose quelques avancées comme une compensation des périodes creuses par l’utilisation des "compteurs temps collectifs" sur toute la durée de l’accord pour éviter le recours au chômage partiel. Concrètement, ce "compteur temps collectif" est alimenté chaque année de 7 jours par personne, et ce sont ces jours qui seraient déduits en cas de jour chômé. La gestion sur une période de 3 ans permettrait de gérer des compteurs négatifs (jusqu’à -7 jours au maximum). Une disposition de ce type avait été déjà utilisée à Sandouville pendant la période de crise. Le constructeur a également  annoncé que 150 millions d’euros seraient consacrés à l’amélioration des conditions de travail.

En revanche, pas de changement sur le fonctionnement des heures supplémentaires le samedi qui restent sur la base du volontariat, ni sur la majoration des heures supplémentaire qui reste à 25 %.

Comme souvent, ces négociations s’annoncent longues et tendues. Reste à savoir maintenant quel en sera le résultat final.

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