2. Sur la route : un moteur enfin à la hauteur

Le Renault Kadjar n’avait pas attendu son restylage pour annoncer l’arrivée de nouveau moteur, du moins en essence. L’ancien 1.2 TCe 130 ch et le 1.6 de 165 ch sont remplacés par un 1.3 nettement plus doué. Ce quatre-cylindres développés conjointement avec Mercedes est proposé en deux niveaux de puissance : 140 et 160 ch. En diesel, le 1.5 dCi entièrement remanié gagne 5 ch (115 au total) et il est aidé par un tout nouveau 1.7 BluedCi de 150 ch doté d’un catalyseur de Nox. Aujourd’hui, c’est la version essence de 140 ch que nous essayons, équipée de la boîte manuelle à 6 rapports (la transmission automatique à double embrayage est également disponible).

Ce nouveau bloc donne un réel regain de dynamisme au Kadjar. Plus souple, mieux rempli aux bas régimes et offrant une meilleure allonge, il assure des performances suffisantes quelles que soient les conditions. Il se permet également d’être plus sobre même s’il n’affiche pas des consommations records (environ 8 1/100 km) relevés lors de notre essai. Avec ses 135 g de CO2 rejeté à chaque kilomètre, cette version écopera d’un malus de 690 euros. Côté comportement le Renault Kadjar fait toujours office de bon élève. Par rapport au Qashqai dont il dérive, il bénéficie de trains roulants plus doués pour prodiguer un confort de bon niveau et un maintien de caisse satisfaisant. Le résultat, c’est un compromis réussi et un dynamisme de bon aloi. Pas de quoi cependant effrayer un 3008 solidement campé sur ses roues.