Quelques minutes après avoir réalisé le quatrième temps des qualifications pour les 1000 km de Spa, en 1min 59.623 s (Bourdais a signé la pole en 1min 57.884 s), Nicolas Lapierre (Peugeot 908 HDi FAP Oreca) nous a livré ses impressions à chaud.


Caradisiac : Nicolas, bravo pour cette belle performance…


Nicolas Lapierre : Merci. Mais je pense qu’en gérant mieux le trafic j’aurais sans doute pu décrocher le troisième temps…


Caradisiac : Comment situez-vous votre 908 par rapport aux usines Audi et Peugeot ?


Nicolas Lapierre : Pour le moment il est difficile de se faire une idée précise du potentiel de chacun. La gestion des pneumatiques, notamment leur usure, sera déterminante. Mais nous sommes là où nous souhaitions être, au milieu des voitures officielles.


Caradisiac : Avez-vous déjà des prévisions météo claires pour la course de demain ?


Nicolas Lapierre : Pas encore.


Caradisiac : Quelle sera votre stratégie de course ?


Nicolas Lapierre : Rester dans le train de devant. Mais il faudra aussi que Loïc (Duval. Ndlr) puisse accumuler des kilomètres en course au volant de la 908.


Demain, c’est Olivier Panis (avec lequel nous effectuerons un débriefing de la course lundi) qui prendra le départ. Loïc Duval, qui avait couru la précédente manche des LMS sur l’Oreca 01, prendra le relai. Il reviendra à Nicolas Lapierre « de conclure ».




J’en profite pour vous glisser les propos d’Hugues de Chaunac, issus du communiqué d’Oreca : « C’est un bon résultat. Tout le monde se trouve dans un mouchoir, hormis le poleman. On le sait, il faut trouver un tour parfaitement clair lors des qualifications. Cela n’a pas été le cas de Nicolas, mais son chrono démontre notre niveau de performance. Nous sommes aux côtés de Peugeot pour affronter Audi. Les trois pilotes sont dans le rythme des meilleurs et sont dans une excellente position pour entamer notre ultime répétition avant Le Mans. Une première partie du contrat est remplie. Il faut remplir la suivante demain, avec deux objectifs. Premièrement ramener l’auto à bon port sans l’abîmer. Deuxièmement le faire en suivant la cadence des hommes de tête et en ne commettant aucune faute. Si tel est le cas, nous serons en course pour le podium. »