Reprendre une sportive pour lui donner une descendance peut être couronné de succès. Que ce soit pour Fiat avec la marque Abarth ou BMW avec la marque Mini, les deux constructeurs ont eu le nez creux de remettre au goût du jour, deux marques d’importance qui font désormais partie intégrante de leur univers.

 

Abarth

Une meute de petits bolides vrombissants, c’est ce que découvraient les spectateurs du circuit de Monza, lorsqu’ils regardaient les courses réunissant des Fiat  modifiées par le génial préparateur Abarth. Sur la photo, prise en 1966, l’on voit un peloton des 1000 Berlina Corsa qui se ruent sur le virage relevé pendant l’épreuve des Quatre Heures du Jolly Club.  À cette époque, Carlo Abarth gère sa petite firme et prépare tout un tas de modèles Fiat et Simca et construit aussi ses propres autos.  En 1971, Fiat prend les rênes d’Abarth et l’intègre à son univers industriel. En 1979, Carlo Abarth meurt à Vienne à l’âge de soixante et onze ans. En 1981, le nom Abarth s’efface au bénéfice des autres marques du groupe Fiat et en 1986, le nom d’Abarth disparaît pour de longues années.

 

Sportives : la tentation du revival

À l’approche du printemps 2007, dans le cadre du Salon de Genève, Fiat décide de relancer la marque Abarth. À charge pour cette division sportive de la marque italienne de préparer et commercialiser de petites autos performantes. La première à recevoir le blason orné d’un scorpion est la Grande Punto. Celle-ci dispose d’un bloc 1.4 Turbo T-Jet de 155 ch. Afin de donner plus d’agilité à cette auto, deux kits sont au menu. “Assetto“ qui améliore la suspension et l’amortissement, “Essesse“ qui porte sur les trains roulants et le moteur dont la puissance passe à 180 ch. Mais c’est avec la Fiat 500 qui est dévoilée cette même année 2007, que l'offre de la marque Abarth va s'élargir en proposant de nombreuses variantes “boostées“ à partir de la “berline“ et du cabriolet 500 C.  

 

 

 

Mini

Après avoir racheté Rover, BMW s’en est séparé et a seulement conservé la marque Mini. Tout en continuant à commercialiser la Mini d’Alec Issigonis, BMW songe à la création d’une nouvelle auto plus moderne, mais qui conserverait le plus possible le style et la philosophie de l’Anglaise. Au Mondial de l’Automobile qui se tient à Paris en septembre 2000, c’est l’heure de la renaissance avec le Mini Cooper Concept . Plus grande que la Mini de 1959 (3,62 m), mais toujours à trois portes, la Mini de BMW est aussi plus luxueuse. C’est une citadine haut de gamme qui va faire payer très cher, ses prestations à partir de juillet 2001. Depuis l’arrivée de la première génération de la Mini made in BMW, deux autres générations lui ont succédé. Toutes ont mis en avant leurs performances. Ainsi BMW, en même temps que Mini,  a repris la griffe Cooper, du nom de John Cooper, propriétaire et directeur de l’écurie de F1 éponyme qui va préparer la Mini pour qu’elle devienne une vraie bête de course dans les années soixante. Aujourd’hui encore, les Mini Cooper, Cooper S et John Cooper Works sont les plus puissantes des Mini.

 

 

Sportives : la tentation du revival