Je n’ai pas été le dernier à entretenir le buzz la semaine passée autour des nouvelles DS (marketing, hype, etc.) de Citroën (et je ne m'en repens pas une fois, deux fois, trois fois). Seulement, en tant que fidèle de la marque et de sa mémoire, de son histoire (des tambours compteurs du tableau de bord de la CX indiquant XXXXX km/h dans la descente d'une départementale de province aux Visa « Chomat » en passant par le C25 « Escapade 2000 » pour ce qui a trait à ma propre histoire mais aussi pour les fabuleuses aventures des Trèfle, C6, ID, etc.), je ne peux me satisfaire, bel et bien contemporain de cette époque qui est nôtre, du coup annoncé des DS3, DS4 et DS5.

Ici et là, j’ai lu, à propos des nouvelles DS, en substance, « une bonne ID » (merci la référence voilée), une grosse « DéSeption ». Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Pourquoi Citroën s’échine-t-il a se donner une image « C-Hype » (C-risqué et presque déjà C-raté d’avance) ?

Pour conjurer la crise ou pour se donner une nouvelle image ? Peut-être. Mais ce qu’un amateur authentique de la marque est en droit d’attendre de Citroën, marque qu’il aura soutenue même pendant les passes difficiles (genre ZX), ce sont des autos pas comme les autres. Ce que le concept DS Inside, qui préfigure la DS3, ne semble pas être. Un passionné de la marque n’attend pas que Citroën recycle les lectures de AD Magazine dans des autos mais que Citroën dessine, sculpte la tendance, inspire les autres domaines de la création industrielle (et donc pas l’inverse).

Ce jugement sévère, j'espère pouvoir l’amender en découvrant les futures DS4 et DS5 et d’autres concepts bien inspirés comme nombre de ceux vus ces derniers temps.

C’est donc à suivre !