"Il y a une fragilité. On doit faire mieux avec Citroën, qui n’a pas encore réussi son nouveau positionnement." Voici le dernier commentaire du patron de PSA Peugeot Citroën au sujet de la dernière marque citée. Et il est vrai que le constructeur marque le pas : le dernier mois de mai a regretté un repli des ventes de 16% en France alors que dans l'Union Européenne la déflation a atteint 5,8%. Et le reste du monde n'est pas plus indulgent : Citroën y a reculé de 5% sur les cinq premiers mois de 2015, à 481.500 unités.


Une déception alors que le modèle Cactus a sorti ses épines et que du côté de DS, on s'est détaché du reste de la famille pour prétendre au statut premium. Deux stratégies qui n'ont pas porté leurs fruits. Pour le Cactus, revendiquer l'objectif, pourtant attendu, des 100.000 exemplaires en un an revient à prêcher dans le désert au point que les 80.000 ont à présent valeur d'oasis. Quant à DS, le grain de sable est aussi présent. Rien de neuf dans la gamme depuis 2011 tandis que si un SUV arrive sous le logo DS6, ce n'est que pour la Chine.


Autant d'erreurs dont Carlos Tavares ne revendique pas la paternité. Et c'est pour cela qu'il reste optimiste sur la suite des événements. Des projets vont sortir des cartons pour devenir réalité. Il faut donc garder confiance. Voire la foi, car le toilettage de la gamme n'est tout de même pas pour demain.