Une fois rendu au bistrot, mettez vous en terrasse et matez votre auto. Si une Twingo de base fait cheap, une Twingo RS fait classe. Tout du moins si vous évitez de lui coller les stickers en option et que vous ne vous attardez pas à l’intérieur.

Non optionnée et non personnalisée, la Twingo RS ne brille pas par sa beauté intérieure. C’est quelconque et c’est bien ainsi. On ne peut pas avoir un prix d’appel et en même temps des sièges Recaro carbone, du cuir et de l’alu dans la moitié de l’habitacle. Si vous voulez du beau, du claquant (je n’ai pas dit clinquant), il faudra piocher dans le catalogue d’accessoires suffisamment complet pour décorer votre sapi… votre Twingo. La liberté, c’est le choix. Remercions Renault. Oui remercions les de ne pas imposer les stickers. Il arrive un âge (le mien ?) où promener ce genre de gribouillage fait un peu vulgaire. C’est un peu comme les tatouages. À 20 ans, c’est cool, à 30 c’est encore regardable, après ça fait vieux con.

Tout ça pour dire qu’unie, la Twingo a enfin de la gueule. Il faut voir le passage de roue arrière creusé pour laisser la place à la trappe à essence, ces petites moustaches proéminentes de bas de bouclier vues du dessus, ces pneus qui emplissent les ailes comme un Big Mac remplit un gamin de 3 ans pour se convaincre que finalement, elle est plutôt chouette. Et pour tout dire, contrairement à la Clio RS qui laissait tout le monde indifférent (j’ai testé), cette Twingo RS fait tourner les têtes. Pas les CSP+, certes, mais les jeunes en scooters et les conducteurs sous probation ! C’est de toute façon la cible. Les dames sont aussi visées mais elles choisiront la version noire unie plutôt que la rouge flashy et stickée qu’on nous a donné !

Du coup, on ne les a pas trop intéressées....les femmes.