Bien entendu, en s’approchant du standing des véhicules « Premium » auquel il prétend appartenir, et par des prestations au meilleur niveau parmi les SUV actuels, le Freelander 2 se vend beaucoup plus cher que le premier. L’équipement plus complet justifie également cette inflation. Quoique, sur les quatre degrés proposés, le premier ne brille guère par sa richesse. La dotation de la version de base « E » met de côté le programme « Terrain Reponse » et l’ordinateur de bord, propose de série une climatisation manuelle sans filtre à pollen (450 € en option), et oblige aussi à ouvrir sa bourse pour bénéficier du cache bagages à enrouleur (230 €) ou les rétros rabattables électriquement (270 €), qui ne sont pas un luxe pour un véhicule aussi large.

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Le deuxième niveau « S » embarque ces accessoires en série, tout comme les jantes alliage, les antibrouillards, le régulateur de vitesse ou les commandes audio au volant. Cette version offre un très bon rapport équipement/prix, mais elle n’a pas droit à quelques options pourtant de plus en plus demandées comme le système de navigation (à écran tactile (2.160 €) ou l’adaptation téléphonie Bluetooth (510 €) réservée aux versions supérieures SE et HSE. Ces deux dernières apparaissent un peu chères dans l’absolu, mais cela reste cependant beaucoup plus raisonnable que le BMW X3 dans ses livrée Confort ou Luxe/Sport.