En bref

3 cylindres 1,2 l 82 ch

4,6 l/100 km en mixte

À partir de 15 200 €

Les voitures à l'originalité esthétique la plus marquée sont en général celles qui supportent le moins bien l'entrée de gamme, avec les petites jantes, les éléments de carrosserie non peints et l'habitacle dépouillé. Mais ce n'est pas le cas de la Citroën C4 Cactus en finition Live, la seconde. Il faudra un œil d'aigle pour distinguer les différences avec les versions supérieures, à savoir les poignées de porte non peintes, l'absence d'antibrouillards et de barres de toit et les jantes en tôle certes, mais de 16 pouces couvertes d'un enjoliveur au design convaincant. Elle ne perd rien donc de son dessin si particulier qui semble toujours autant diviser les foules mais attirer tous les regards, surtout avec la peinture Rouge Aden que l'on n'a pas l'habitude de croiser à tous les coins de rue.


Essai - Citroën C4 Cactus PureTech 82 : petit épineux


À l’intérieur, c'est aussi le jeu des sept différences, l'avantage (ou l'inconvénient) d'avoir de série un écran tactile de sept pouces regroupant la grande majorité des fonctions et des commandes au volant. Il faudra donc soit s'attarder sur les pictogrammes sur les côtés de l'écran pour distinguer les niveaux de finition, le Live étant déjà équipé du système audio CD/MP3 avec prises jack et USB, soit déterminer que le volant au dessin identique n'est pas en croûte de cuir. On retrouve donc ce qui fait les spécificités de l'habitacle de la C4 Cactus, à savoir la Top Box, cette grosse boîte à gants sur le dessus de la planche de bord, et ces sièges au confort remarquable et assurant une excellente position de conduite avec le volant réglable en hauteur. Mais il faudra faire une croix sur l'accoudoir entre les sièges avant qui ne vient qu'avec la boîte robotisée ETG. L'équipement de base, quelle que soit la version, comprend aussi la détection de sous-gonflage des pneus, les feux diurnes à LED, les régulateur et limiteur de vitesse et les rétroviseurs extérieurs électriques.


Essai - Citroën C4 Cactus PureTech 82 : petit épineux
Essai - Citroën C4 Cactus PureTech 82 : petit épineux
Essai - Citroën C4 Cactus PureTech 82 : petit épineux

Pour rappel, les vitres arrière s'ouvrant sur compas et le dossier de banquette rabattable d'un seul tenant font aussi partie de ces « traits de caractère » de la Cactus quel que soit le niveau dans la gamme, mais c'est compensé par un espace à l'arrière suffisant pour emmener deux adultes confortablement et un volume de chargement dans la moyenne, à 348 ou 358 litres selon si vous le mesurez ou non avec l'espace sous le plancher. Dans les deux cas cependant, le seuil de chargement reste aussi élevé.


Essai - Citroën C4 Cactus PureTech 82 : petit épineux


Sous le capot, on retrouve le 3 cylindres essence 1,2 l EB2 développant 82 ch à 5 750 tr/min et 118 Nm à 2 750 tr/min, un excellent moteur que l'on a déjà pu apprécier dans les C1 et Peugeot 108 ou encore la 208. Excellent certes, mais pas magique, ne sera-t-il pas un peu faiblard dans un crossover de cinq places et 4,16 m de long ? C'est oublier une des qualités de la Cactus, celle qui peut-être lui fait le plus mériter son qualificatif d'essentielle : son poids. 965 kg à vide, c'est en effet 80 kg de moins que la 2008, et même 10 kg de moins que la 208 avec le même moteur ! Cela donne donc des performances acceptables sur le papier malgré la faible puissance, avec un 0 à 100 km/h en 12,9 s et un 1 000 m DA en 34,5 s, et surtout une consommation annoncée de 4,6 l/100 km et 107 g/km de CO2. Dans les faits, avec trois personnes à bord et un coffre chargé, on aimerait toutefois avoir parfois un peu plus de couple à bas régime pour ne pas avoir à cravacher le moteur et faire trop entendre sa voix si particulière de trois pattes. Heureusement, la commande de la boîte mécanique à cinq rapports n'est pas la plus désagréable à manipuler. Quant à la consommation, elle s'est établie dans notre cas à 6,0 l/100 km.