Il est loin le temps où Mini était seulement un modèle avec quelques carrosseries. Aujourd’hui, BMW souhaite en faire une marque à part entière, d’où l’élargissement de la gamme. Après 2001 et la Mini classique, est arrivé en 2004 le cabriolet,  en 2007 le Clubman, en 2010 le Countryman qui représente 1/3 des ventes et donc aujourd’hui le coupé. A l’heure actuelle, la gamme Mini compte donc 5 modèles et 35 versions, et c’est loin d’être fini.

Essai vidéo - Mini coupé : pour les extrémistes

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Quel look

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Un look à tomber par terre !


La Mini Coupé est étroitement dérivée du concept-car qui avait été présenté à l’occasion du salon de Francfort 2009. Très peu donc de différence et cela se remarque tout de suite car le coupé affiche des lignes très particulières. Ainsi, basé sur une plate-forme de Hatch, il mesure 3,71 m de long soit des dimensions similaires à la Mini traditionnelle. Les principales nouveautés portent sur l’apparition d’un toit en acier plus bas de 3 cm, pas forcément bien intégré selon nous, et un pare-brise incliné de 14° supplémentaires. On notera également un becquet arrière qui se déploie à plus de 80 km/h et qui se rentre à moins de 60 km/h. L’effet est garanti et l’originalité aussi car ce coupé détonne réellement par rapport aux productions habituelles de Mini.

Plus pratique ?

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A l’intérieur, le changement majeur porte sur la disparition de la banquette arrière. Ce coupé est donc la première Mini strictement deux places ! Mais l’absence de celle-ci n’entraîne pas que des inconvénients car c’est le coffre qui en profite  avec un volume de chargement de 280 litres, soit 120 litres de mieux que la Mini Hatch et on dispose également d’une trappe à skis, d’un hayon qui se révèle bien pratique pour transporter des objets encombrants ainsi que de nouveaux rangements derrière les sièges.



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Moins d’originalité concernant la planche de bord qui est intégralement identique aux autres modèles de la marque. On retrouve donc le compteur de vitesse central, typique de Mini qui n’est, il faut bien le reconnaître, pas très ergonomique et il en est de même des commandes de lève-vitres sur la console centrale ou de la qualité discutable des matériaux. Les plus observateurs auront remarqué, pour leur part, le double bossage du pavillon, fait pour augmenter l’habitabilité. Dans ce domaine, justement, la Mini Coupé étonne puisque les occupants ne se sentent pas du tout engoncés et sont même plutôt à l’aise. On n’en dira pas de même de la visibilité, notamment arrière, qui est exécrable.

Un équipement classique

Pas de grosse surprise au niveau de la dotation qui reste classique pour Mini si ce n’est l’absence de la finition One. La gamme débute à partir de Cooper. Parmi les équipements de série, on compte par exemple la direction à assistance asservie à la vitesse, les rétroviseurs extérieurs à réglage électrique, le radar de recul, les sièges réglables en hauteur, la climatisation ainsi que le système audio avec lecteur CD compatible MP3 et prise auxiliaire. La liste des options et les possibilités de personnalisation sont, bien entendu, presque infinies. Pour les nouveautés, on retiendra d'inédits sièges sport couleur Toffy, la possibilité d’avoir des habitacles bicolores et trois couleurs de toit parcouru de deux bandes assorties à la carrosserie.