La petite Micra revient plus pimpante que jamais avec cette version DIG-S. Un moteur sophistiqué qui nous démontre par A+B pourquoi Nissan a choisi de faire l’impasse sur le diesel. Attention plaisir et économies en perspective.

« La patience est une vertu dont devraient faire preuve les personnes intéressées par cette nouvelle Micra. A l’automne 2011, Nissan proposera une version compressée du petit 3 cylindres. » Tels étaient nos propos au lancement de la nouvelle Micra. Le moment est venu. Nissan commercialisera à la rentrée sa Micra DiG-S. Une version compressée du petit 3 cylindres essence qui affiche des taux d’émissions et de consommation dérisoires.
Après le Twin-Air de Fiat, voici le Dig-S de Nissan. Deux architectures différentes, mais un objectif commun. Figurer parmi les moteurs thermiques les plus propres et les plus sobres de leur génération. Et dans le registre écologique, Nissan n’a rien d’un débutant. En marge du « Zero emission » porté par la LEAF (voiture de l’année 2011) , première berline 100% électrique, le constructeur poursuit le développement de son programme « Pure Drive ». Sorte d’équivalent des labels Blue efficiency et consorts. L’objectif fixé par Nissan est de ramener à 120 g/km l’ensemble de la gamme d’ici 2013/14.
La nouvelle Nissan Micra DIG-S entre dans cette logique grâce à une technologie novatrice. Après avoir réduit de 30% les frictions (par rapport à un 4 cylindres classique), les ingénieurs de Nissan ont greffé un compresseur débrayable au petit 3 cylindres à injection directe. Cette suralimentation qui offre un gain de puissance par apport d’air, se coupe automatiquement à faible vitesse permettant ainsi d’économiser de l’énergie. Nissan a choisi de combiner ce compresseur à un cycle de combustion « Miller » (qui permet une compression plus élevée) et à un top & Start. Ce mariage inédit se traduit par un rendement exceptionnel : une puissance de 98 ch, un couple de 142 Nm, une consommation mixte de 4,1 l/100 km et des émissions de 95 g de CO2/km (soit un bonus de 400 €). On comprend ainsi pourquoi Nissan a choisi de faire l'impasse sur le diesel, plus coûteux à l'achat et plus long à amortir.
Les promesses avancées par Nissan ne sont pas usurpées car à l’usage, le petit 3 cylindres se montre ludique. Le conducteur dispose d’un couple omniprésent. Le petit 3 cylindres plein de répondant grimpe vite dans les tours et distille des reprises énergiques. Idéal pour s’extirper des circulations en accordéon. Ses performances sont d’ailleurs dignes de la cylindrée supérieure : 0 à 100 km/h en 11,3 s et une V-Max de 180 km/h. En ville sa discrétion et sa souplesse sont au niveau de la version atmosphérique. On a affaire à un moteur feutré et bien équilibré. Nissan s’étant efforcer de réduire les vibrations propre à l’architecture 3 cylindres.
Pleine de peps cette Micra Dig-S combine à merveille plaisir de conduite et sobriété. Notre parcours (ville, route et autoroute) nous a permis de relever une consommation mixte de 5l/100 km. Ses émissions de C02 oscillent entre 95 g et 115 g de CO2/km en fonction des niveaux de finitions et de la transmission associée (BVM ou CVT). Nous vous déconseillons toutefois, cette dernière (CVT) connue pour ses lenteurs de passage.
Le petit 3 cylindre est équipé, d'un stop & Start, d'un compresseur débrayable et d'un cycle de combustion Miller
Le gabarit réduit de la nouvelle Micra contribue à renforcer l’agrément du véhicule en ville. Toujours aussi agile, la petite se manie avec une très grande légèreté. Le stationnement devient une formalité avec un rayon de braquage diminué (4,5m). Le niveau de confort, lui, est en progrès avec des suspensions mieux calibrées. Dommage que le niveau d’insonorisation n’ait pas été plus soigné. Au finale, cette Micra est plus homogène que sa devancière. Confort accru, maniabilité renforcée et poids en réduction.
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Par Anonyme
Aura du mal à faire jeu égal avec le TWIN AIR de chez FIAT malgré les campagnes de désinformation menés par Caradisiac et consorts.
Par Anonyme
Tableau de bord hideux, aussi moche qu'une Dacia. Sans moi.
Par Anonyme
@ 12h13 : Tiens, un autre propriétaire de 205 qui critique l'intérieur de la Micra
Par Anonyme
12H24: Tu as un problème avec Peugeot? Renault-Nissan-Dacia: la même daube. La qualité à la française c'est Peugeot et Citroën. Bye le frustré!
Par Anonyme
Ce moteur équipera logiquement la future Clio.
Par Anonyme
Vous n'avez pas l'impression que cette Micra, elle ne se vend pas du tout à cause de son design? Pas qu'elle soit moche, loin de là, mais ce n'est pas non plus un canon de beauté. Même avec le moteur le plus génial du monde et des tarifs réduits, je n'ai pas l'impression que les ventes décolleraient.
Par Anonyme
@12h35 : Dacia fait des voitures très fiables, et c'est la raison pour laquelle qu'elle rencontre un grand succès en France, et de plus en plus en Europe. Nissan pas la peine d'en parler c'est l'un des meilleurs au monde en terme de fiabilité. Renault a connu quelque soucis électronique avec la Mégane II phase 1 et la Laguna II, mais le problème provenait des fournisseurs d'équipements et non pas de Renault et depuis la Megane II phase 2 et la Laguna III sont des voitures qui tombe très peu en panne.
Quant à PSA, ils construisent peut être des voitures plus jolies que Renault, mais côté moteur et qualité de fabrication ils sont en retrait et leurs voitures vieillissent mal.
J'avais une 206 HDi, elle m'a fait voir de toutes les couleurs, rien que le bruit de fermeture de la porte donne l'impression que c'est un tas de ferraille. Depuis je roule en Megane II phase II 1.5 DCi et je suis tranquille depuis trois ans.
Par Anonyme
@12h35 : Ah bon c'est moi le frustré, en lisant ton commentaire j'ai l'impression que c'est toi
Par Anonyme
C'est une voiture de fille la Micra, si je devrai acquérir ce moteur, j'attendrai qu'il soit disponible sur la Clio (en 2012 peut être avec la Clio IV)
Par roc et gravillon
Le père François devrait nous essayer la pti'te bête dans un avenir proche.
Compresseur,cycle Miller et stop & start , c'est plutôt de bon aloi sur le papier.
Si les contructeurs se mettent les uns après les autre à se creuser le citron pour proposer des urbaines sobres et performantes sans avoir recours au diesel, on ne peut que s'en réjouir non ?
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