En bref

Puissance : 115 ch

Autonomie théorique : 190 km

Prix : 30 500 €, bonus déduit

La firme de Wolfsburg poursuit l'électrification de sa gamme. Après la citadine (Up !), c’est la Golf qui se décline dans une version totalement électrique. À l’inverse de certaines de ses concurrentes comme la Fluence ZE ou la Focus électrique qui ont adapté l’énergie électrique après la conception de la voiture, Volkswagen a pensé l’e-Golf aux prémices de la conception. La désormais célèbre plateforme (MQB) a été imaginée pour accueillir plus de 300 kg de batteries sans qu’elles n’empiètent sur habitabilité, le coffre et les méthodes de production industrielles.


Essai - Volkswagen e-Golf : pas sûr que le courant passe

Lancée à partir du mois de septembre 2014 au prix de 30 500 € (bonus déduit), l’e-Golf s’adresse à une clientèle soucieuse de l’environnement qui trouverait l’e-Up ! trop petite. Bien que soucieux de la santé de la planète, le client est-il prêt à investir 10 000 € supplémentaires pour pouvoir caser ses valises ? Sachant qu’en prime il devra anticiper ses (longs) déplacements en raison de la faible autonomie et de la faible quantité de points de recharge rapide en France. Comme la Leaf et la Focus électrique, aujourd’hui, la production allemande rejoindra les rangs des sociétés où elle servira de vecteur de communication spécial « bonne conscience ».


Dommage car l’allemande dispose d’une technologie performante et fiabilisée. La batterie lithium-ion disposée en H sous le châssis de la voiture a permis de dégager un maximum d’espace pour les occupants sans trop empiéter dans le coffre. Elle alimente un moteur électrique synchrone à aimants permanents de 116 ch qui se charge d’animer les roues avant. L’autonomie de l’e-Golf est fixée à 190 km (cycle officiel d'homologation). Une fois les batteries vides, il existe trois solutions pour les recharger : sur le réseau domestique (avec un temps de charge de 13h, ici la prise est proposée de série), via une wallbox (avec surcoût d’installation, temps de charge de 8h) ou sur une station de charge rapide (infrastructure quasi inexistante en France) capable de charger 80 % en 30 minutes. La prise de recharge de la e-Golf est située sur le côté de la même façon qu’un réservoir traditionnel.


Essai - Volkswagen e-Golf : pas sûr que le courant passe
Essai - Volkswagen e-Golf : pas sûr que le courant passe

C’est un liseré bleu apposé sur la calandre, ici fermée, qui vient différencier l’e-Golf des versions thermiques traditionnelles. Le bouclier a également été redessiné ainsi que les montants, mais c’est davantage le dessin spécifique des jantes et l'adoption de pneumatique basse résistance « Conti eContact » qui ont permis à la Golf électrique d’améliorer son aérodynamisme. L’allemande a aussi réduit de manière significative les points énergivores comme le mode chauffage, l’éclairage, etc.


Essai - Volkswagen e-Golf : pas sûr que le courant passe


Dans l’habitacle on retrouve ce liseré bleu, synonyme de « propreté », sur les sièges, les habillages de portes, etc. D’une qualité de fabrication irréprochable, la Golf reçoit une instrumentation spécifique à son mode d’énergie. Le compte-tours laisse place à un cadran d’information regroupant les accélérations, la consommation, niveau de charge, etc. En termes d’habitabilité, aucune différence liée à l’implantation particulière des batteries sous le plancher. Les passagers arrière sont logés à la même enseigne que sur un modèle classique. Seul le coffre perd 37 litres.