Le haut de gamme et les constructeurs généralistes -notamment français- n’ont jamais fait bon ménage. Malgré cela, Renault a décidé de retenter l’aventure avec son nouveau label Initiale Paris. Essai du premier modèle concerné par cette griffe, la Clio.

EN BREF
Version haut de gamme de la Clio
à partir de 21 700 €
Absent depuis de longs mois du marché des véhicules haut de gamme, Renault a annoncé à l’occasion du dernier Mondial de Paris le lancement de la nouvelle griffe dénommée « Initiale Paris ». Deux véhicules seront concernés : la Clio mais également le futur Espace qui sera commercialisé à la fin du mois de mars prochain.
Avant tout, petit retour sur le passé. Souvenez-vous, en 1988, Renault inaugurait au moment du restyling de la Supercinq la finition Baccara. Elle se distinguait par une montée en gamme de la citadine française avec notamment une sellerie en cuir beige Conolly (comme sur les Rolls de l’époque), un système audio Pioneer, la centralisation, les vitres électriques et la direction assistée. Une appellation reprise sur la première génération de Clio, devenue ensuite Initiale dans les différentes générations de la citadine. Aujourd’hui, le constructeur français revient sur ce segment, à l’heure où Citroën a décroché le pactole avec sa DS3, qui rencontre un très beau succès commercial.

Représentant le haut de gamme de la Clio, cette finition Initiale Paris se caractérise avant tout par un look exclusif : des boucliers avant et arrière dédiés (avant sport et arrière avec diffuseur et canule d’échappement chromée), de très belles jantes aluminium 17 pouces spécifiques, deux teintes particulières (Ivoire et Gris Givre) et de nouveaux projecteurs bixénon offrant une nouvelle identité visuelle. Le tout agrémenté de signatures « Initiale Paris » apposées à l’intérieur des phares, des bas de caisse et sur le hayon. Même si ces évolutions peuvent paraître relativement discrètes, elles apportent un cachet supplémentaire à la Clio, qui bénéficiait déjà d’un design réussi.

Mais les principales évolutions portent surtout sur l’habitacle avec une amélioration très sensible de la qualité des matériaux et de la présentation, points faibles de la dernière génération. Ainsi, le cuir Nappa surpiqué présent sur la planche de bord, les sièges sport avec un dégradé de couleur façon Citroën DS3 siglés Initiale Paris, le volant et les contre-portes corrige le principal défaut de la citadine au losange, d’autant plus que l’équipement s’enrichit d’un pédalier aluminium, du système multimédia R-Link avec système audio Arkamys, de sièges chauffants, de la climatisation automatique, de l’accès et du démarrage sans clé, ainsi que des signatures au niveau du dossier des sièges ou des seuils de portes. A cela, peuvent s’ajouter deux options figurant sur notre modèle d’essai : la caméra de recul et le toit ouvrant. Le résultat est probant et la montée en gamme incontestable.

Cette finition Initiale est disponible avec 3 motorisations : 2 essence (TCE 90 ch BVM et TCE 120 ch EDC) et un diesel (dCi 90 ch BVM et EDC). Pour notre essai, nous avons choisi le dCi 90 en boîte mécanique. Ce moteur, qui représente la majorité des ventes de Clio est bien connu. Il s'avère particulièrement agréable en se montrant très souple et distille un grand agrément qui s’adapte aussi bien à la ville qu’aux grands axes. Son couple maxi (220 Nm) est amplement suffisant pour emmener les 1 071 kg de la française. La boîte mécanique à 5 rapports correctement étagée permet au 4 cylindres de reprendre à tous les régimes, ce qui confère à la Clio une vraie polyvalence. La consommation est tout à fait satisfaisante avec une moyenne relevée de 5,8 l/100 km/h. Seule critique que l’on pourrait émettre : l’insonorisation qui peut se révéler insuffisante.
Peu de changements au niveau du comportement. Cette Clio est toujours prévenante et plaisante à mener, ce qui confirme bien qu’elle est LA meilleure de sa catégorie, même si elle est légèrement moins agile qu’une Peugeot 208. Un constat dû également au fait que la direction est un peu floue en son point milieu. On regrette aussi la légère dégradation de l’amortissement suite à l’adoption des jantes 17 pouces, notamment sur routes dégradées mais rien de rédhibitoire pour autant. Au final, l’arrivée de cette finition haut de gamme ne modifie en rien le comportement dynamique de la Clio, qui demeure très bon.
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Par anneaux nîmes.
Et ça méritait une vidéo ??
Parce que en gros c'est une Clio....avec toutes ses qualités déjà reconnus (Espace à bord, tenu de route, consommation, esthétique), mais qui gomme deux défaut: L'équipement un peu chiche (bien qu'à 22 000€ le toit panoramique est en option)et la finition perçue pas glop.
Elle garde quand même une mesquinerie (caméra de recul en option !!!) et une offre moteur limité au certes très bon Dci 90cv mais....pas de 110cv (un comble, pas pour en faire une bombe mais quand même!!)
Puis bon. Pas donnée en prix catalogue.
Sinon la phrase qui va pas au début de l'essai:
"Renault revient sur le segment des citadines haut de gamme"....NON.
"Renault produit un haut de gamme sur sa citadine"...OUI.
Par De Tavannes
Dommage qu'elle ne soit pas disponible avec un moteur qui pousse un peu plus, le 1,6 turbo Nissan 200cv avec la boîte edc 7 vitesses (comme le futur Espace)...
Par lex-is
Des bixénons sans correcteur d'assiette automatique ? (présence de la molette de réglage).
Donc plus obligatoire avec les xénons 25w ? (pas de laves phare non plus)
Par ThePolymer
Une citadine estampillée "Paris", en motorisation diesel...J'adore l'ironie
Par rich33
En réponse à anneaux nîmes.
Et ça méritait une vidéo ??
Parce que en gros c'est une Clio....avec toutes ses qualités déjà reconnus (Espace à bord, tenu de route, consommation, esthétique), mais qui gomme deux défaut: L'équipement un peu chiche (bien qu'à 22 000€ le toit panoramique est en option)et la finition perçue pas glop.
Elle garde quand même une mesquinerie (caméra de recul en option !!!) et une offre moteur limité au certes très bon Dci 90cv mais....pas de 110cv (un comble, pas pour en faire une bombe mais quand même!!)
Puis bon. Pas donnée en prix catalogue.
Sinon la phrase qui va pas au début de l'essai:
"Renault revient sur le segment des citadines haut de gamme"....NON.
"Renault produit un haut de gamme sur sa citadine"...OUI.
Tout à fait d'accord avec toi.
J'aurais préféré ce qu'à fait Citroen en passant de la C3 à la DS3. Là, ça reste une Clio avec très peu de changements.
Par vroum le retour
"Aujourd’hui, le constructeur français revient sur ce segment, à l’heure où Citroën a décroché le pactole avec sa DS3, qui rencontre un très beau succès commercial. "
Ah bon? C'est quoi les chiffres de ventes comparés à une simple 500 ou à une mini Mr le cracheur refoulé?
Par De Tavannes
En réponse à lex-is
Des bixénons sans correcteur d'assiette automatique ? (présence de la molette de réglage).
Donc plus obligatoire avec les xénons 25w ? (pas de laves phare non plus)
@lex-is Toi qui étais au Japon, tu dois connaître la voiture de mon avatar?
Par infinity05
Elle va vite tomber a 15-16000€ en occasion récente.
Par §eri103wU
En réponse à vroum le retour
"Aujourd’hui, le constructeur français revient sur ce segment, à l’heure où Citroën a décroché le pactole avec sa DS3, qui rencontre un très beau succès commercial. "
Ah bon? C'est quoi les chiffres de ventes comparés à une simple 500 ou à une mini Mr le cracheur refoulé?
La DS3 est "un modèle à part", ici on a plutôt l'équivalent d'une C3 Exclusive avec 3 options. C'est pas tout à fait la même approche.
Par infinity05
En réponse à §eri103wU
La DS3 est "un modèle à part", ici on a plutôt l'équivalent d'une C3 Exclusive avec 3 options. C'est pas tout à fait la même approche.
D'où la bonne grosse décôte
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