GP d'Allemagne Hockenheim: Renault, les pattes coupées

Enstone et Viry sont à l'unisson : l'étape d'Hockenheim a été la plus difficile de toute la saison. Et Briatore n'en disconvient pas, parlant de se « regrouper » pour faire face, et se satisfaisant que ses troupes n'aient tout simplement pas cédé à la panique. C'est dire le coup de massue reçue par les hommes au losange.

Une autre saison paraît commencer et il va falloir travailler pour trouver des solutions à une R26 qui semble bien souffrir de l'ablation de son amortisseur régulateur de vibrations et autres transferts de masse.

Les seuls Michelin et le regain de forme de Bridgestone ne suffisent pas à expliquer ce reflux. McLaren et Honda ont fini devant sans coup férir alors que les Renault ont fait agoniser leurs gommes dans une course où elles pensaient que les conditions allaient finir par leur donner l'avantage. Or c'est exactement le contraire qui s'est produit.

L'obstacle de Budapest s'annonce périlleux Car si Hockenheim a toujours eu la réputation d'être indulgent avec les châssis, c'est tout à fait le contraire pour l'étroit et tortueux Hungaroring.

Il faudra réfléchir vite pour éviter, dès le week-end prochain une nouvelle désillusion qui donnerait tous les symptômes de cette débandade, tant redoutée par Flavio Briatore.