C’est le cas de le dire : s’il y a union entre les deux grands groupes automobiles français que sont PSA Peugeot Citroën et Renault c’est bien sur le dossier du diesel et de sa défense « à tout va », contre vents et marées.


Carlos Ghosn, le patron du groupe Renault, s’est déclaré hostile à toute mesure qui viendrait mettre en péril l’avantage comparatif qu’il estime être celui de l’industrie automobile française en matière de motorisations diesel. Il est même allé plus loin en estimant que cette toute l’industrie automobile européenne qui dispose de cet avantage sur le reste de l’industrie automobile. Le problème, cependant, c’est que la question est d’abord européenne… Chez PSA Peugeot Citroën, même combat. Frédéric Saint-Geours, le directeur des marques, estime que le diesel est une « motorisation d’avenir ».


Ces prises de position interviennent alors que, durant le week end passé, des divergences de point de vue sur ce dossier sont apparues entre Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Delphine Batho, ministre de l’écologie. Il faut rappeler que les deux groupes français fournissent de nombreux moteurs diesel à d’autres constructeurs automobiles (Renault à Mercedes par exemple).