Pour animer ce break, Kia reporte les motorisations actuelles de la 5 portes. A savoir un 1.6 essence de 122 ch (pour dire de) et 3 diesels dont la puissance s’échelonne de 90 ch à 140 ch (dispo en fin septembre 2007). Nous nous sommes concentrés sur le 1.6 CRDI de 90 ch.

Il est surprenant de constater qu’une puissance pourtant commune puisse à ce point correspondre à toutes les exigences. Notre test dans le Médoc nous a permis d’apprécier la polyvalence de ce bloc. Non pas pour le transport de quelques caisses de St Emilion…Mais plutôt pour l’agrément distillé par un couple omniprésent. En effet, ce 1.6 CRDI présente l’avantage de ne pas voir sa courbe de couple chuter brutalement mais plutôt de façon progressive. Peu bruyant que ce soit au ralenti ou en charge, il se montre particulièrement véloce à des régimes relativement bas. Notre consommation moyenne (de carburant) dans le bordelais s’est élevée à 6,4l/100 km. Ce qui positionne cette Cee’d SW parmi les plus sobres du segment.

Essai - Kia Cee’d SW : extend Cee’d

Côté transmission, ce 1.6 est couplé à une boîte mécanique à 5 rapports bien étagée et douce à l’usage.

Cette motorisation est également proposée en version 115 ch avec une cartographie modifiée. Selon nous le 90 ch suffit amplement à un usage quotidien, assumant sans prétention ville et route. Un 2.0 CRDI de 140 ch viendra coiffer la gamme fin septembre en finition Sport.

Essai - Kia Cee’d SW : extend Cee’d

Sur le plan dynamique, le break n’a rien à envier à la berline. Stable et bien posée sur la route, la Cee’d SW est un véhicule agile. Le phénomène de sous virage présent sur la berline en raison d’un surpoids sur le train avant, disparaît ici puisque le break bénéficie d’un renforcement du train arrière. L’ensemble garantit une homogénéité sur la route, aidée en cela par une monte Michelin Energy d’origine. Le compromis comportement/confort se rapproche donc des reines du segment que sont la 307 SW, la Renault Mégane Estate et Opel Astra break. Les quelques deux cents kilomètres de départementale avalés dans la journée n’ont pas eu raison de nos lombaires.