Ce n’est plus une surprise : les grandes agglomérations françaises partent à la chasse à l’auto. Objectif : privilégier les déplacements dits durables… et faire respirer le centre-ville. Quitte à supprimer progressivement la voiture ? La question est posée.

L’auto a de moins en moins droit de cité suite aux nombreuses actions visant à réduire sa place sur l’espace public. Les chiffres le prouvent : depuis 2005, on note une stagnation générale de la mobilité automobile, voir un léger recul à Paris (-7,2%) et à Nantes (-7%). A Lyon, on note même un recul de -20% ! Des chiffres encourageants d’un point de vue environnemental, même si la qualité de l’air ne semble pas s’améliorer de façon aussi significative.

Pourquoi ces chiffres ? Tout simplement parce que les initiatives visant à promouvoir les transports en commun… et à dégouter l’automobiliste s’enchaînent : le nombre de places de stationnement gratuites diminuent comme peau de chagrin pour devenir payantes… ou être destinées à d’autres usagers (ex : places pour deux-roues, emplacements Vélib’…).