
Pour animer cette nouvelle génération d’OPC, Opel n’a pas fait les choses à moitié puisque le 2,0 T implanté sous le capot développe pas moins de 280 ch, soit un rendement de 140 ch/litre. C’est 15 ch de plus qu’une Mégane RS ! La comparaison ne tourne pas à l’avantage de la française quand on évoque le couple puisque celle-ci est également devancée de 40 Nm (360 Nm pour la RS contre 400 Nm pour l’OPC). L’ancienne génération est largement distancée car la nouvelle Astra développe 40 ch et 25 % de couple en plus ! Sans surprise, les performances sont alléchantes avec un 0 à 100 km/h abattu en 6 secondes et une Vmax de 250 km/h. Mais qu’en est-il dans la réalité ?
Dès la mise en route du moteur, celui-ci nous gratifie d’une sonorité relativement grave qui a tendance à être plus présente dès que l’on monte dans les régimes. De bon augure, se dit-on. Avant tout, il est utile de préciser que notre essai s’est déroulé dans des conditions météorologiques difficiles puisque la température ne dépassait pas les 0 °C et que nous avons même eu droit à de la neige. Dès les premiers tours de roues, nous constations avec une certaine déception que le couple a du mal à passer. Les pertes de motricité sur ce sol froid et parfois humide ont été nombreuses et il faut reconnaître que nous n’avons pas été épargnés par les remontées de couple. Une situation qui s’explique par le fait que le 2,0 T délivre son couple brutalement dès 2 400 tr/min. Passé ce premier écueil, on découvre un moteur particulièrement plein, qui répond à la moindre sollicitation. Il est secondé par une boîte manuelle à 6 rapports dont la rapidité pourrait être améliorée. Quelques accrochages sont également à signaler. Au final, si ce 2.0 T parait séduisant sur le papier, il déçoit sur la route. La puissance est bien au rendez-vous mais tout cela manque d’émotivité et on est plus émoustillé par le 2.0 de la Mégane. D’autant plus que cette Astra est assez gloutonne puisque nous avons enregistré une moyenne proche des 16 l/100 km.

Toutefois, le principal point fort de cette Astra OPC ne tient pas dans son moteur mais plutôt au niveau de son châssis. En effet, grâce à son amortissement piloté, elle offre une vraie polyvalence. Le conducteur dispose ainsi de trois modes de fonctionnement (Normal, Sport et OPC) dont les deux derniers s’actionnent en appuyant sur un bouton situé en haut de la console centrale. Au-delà de la modification de certains paramètres comme la direction, la réponse de l’accélérateur, la consistance de la direction ou la dureté des suspensions, le mode OPC a également la particularité d’éclairer en rouge le bloc instrumentation. Cette dernière configuration est d’ailleurs à réserver pour une conduite sur piste car elle a tendance à durcir de façon exagérée l’amortissement pour un usage routier. En configurations normale et sport, cette Astra OPC se révèle donc plus confortable et presque aussi efficace qu’une Mégane RS en châssis Cup. À noter tout de même que les plus extrémistes pourront déconnecter partiellement ou totalement l’ESP, selon trois niveaux d’intervention. La direction à pivots découplés, qui abandonne pour l’occasion son assistance électrique pour une pompe hydraulique, se montre précise et relativement informative. Contrairement à la Corsa OPC ne disposant pas de différentiel autobloquant, ce qui avait entraîné de nombreux reproches, jusqu’à l’arrivée de la version Nurburgring, cette Astra OPC en est équipée de série ici. Si son action n’a pas été efficace sur notre essai en raison des conditions météorologiques particulières que nous avons pu rencontrer, celui-ci devrait être plus efficace sur terrain sec. Malgré cela, cette Astra OPC s’avère moins amusante à mener que la française en raison d’un manque d’agilité, d’une certaine lourdeur et par conséquent d’une incisivité moindre.
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Par Anonyme
Elle est pas moche ! C'est rare pour une Opel !
Par Anonyme
Avis totalement subjectif de ma part, mais je la trouve sacrément belle cette Astra OPC (je la préfère à la MRS).
Par nicob95
vous êtes durs!!!
tous les essais/comparo saluent les progrès énormes d'opel et la placent quasi au niveau de la MRS sur piste, avec des temps très proches.
enfin faire un essai d'une sportive sur neige aussi ça n'aide pas pour la motricité. Vous ne pouviez pas décaler? ce n'est pas très sérieux
sans remettre en cause votre avis j'attends plutôt l'essai de mister Alari sur ce type de véhicule
Par Anonyme
elle et tres jolie mais je prefere la MRS RENAULT-SPORT ces le top en sportive
Par §lit347tU
Essai Opel Astra OPC 13,7/20 > Coup de foudre
Essai Nissan Juke Nismo 14,3/20 > Ni bon ni mauvais
Faudrait revoir la notation non ?
Par crash71100
moi qui aime pas du tout Opel j'aime vraiment beaucoup le style de cette caisse mais je prefere quand meme la Megane RS
Par Anonyme
c'est autre chose qu'une kia Cee'd "GT"
Par §oli673vT
Mr Pagès, je pense que vous avez fait une erreur. La MRS est moins chère que l'AOPC! Le prix de départ de la megane de base débute à 30750 euros et en luxe elle est affichée à 34350 euros contre 34640 euros pour l'astra.
A cela quand on ajoute les malus le prix n'est vraiment pas en faveur de l'AOPC.
En tout cas sur cette version on a vraiment un plumage à la hauteur du ramage et je la trouve vraiment belle! Les lignes sont sublimes! Félicitations à opel pour ce modèle même si ma préférée reste la MRS.
Par Anonyme
foutez moi une boite plus courte, et cette caisse serait parfaite.
180 compteur en 3, ça grève forcement les perfs et le plaisir
Par Olivier Pages
@olivierdu 971
Je suis d'accord avec vous sur le prix facial mais quand on compare à équipement équivalent, l'Astra OPC est moins chère
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