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2. Au volant de la Suzuki Lapin, plus migonne qu'une Mini

 

La suzuki Lapin est absolument adorable à regarder, surtout dans cette finition haut de gamme. Photo Thomas Antoine.
La suzuki Lapin est absolument adorable à regarder, surtout dans cette finition haut de gamme. Photo Thomas Antoine.

La Suzuki Lapin incarne parfaitement cette singularité assez fascinante de l’industrie automobile japonaise, capable de produire des autos d’une incommensurable excentricité. Lignée « spéciale » de la petite Alto, cette kei-car au nom aussi rigolo que son design a été entièrement renouvelée en 2023. Elle adopte les codes classiques de la petite citadine branchée à l’Européenne façon Mini (carrosserie bi-ton, présentation léchée en finition haut de gamme) mais avec des proportions et une taille typiques de ces fameuses kei-cars. Elle coûte 1 542 200 yens en version de base (soit 8 520€), ou 1 794 100 yens (soit 9 912€) dans la finition de notre modèle d'essai.

Bienvenue à bord de la Lapin. Notez que l'écran tactile central fait office de télévision lorsque la voiture est à l'arrêt ! Photo Thomas Antoine.
Bienvenue à bord de la Lapin. Notez que l'écran tactile central fait office de télévision lorsque la voiture est à l'arrêt ! Photo Thomas Antoine.

Malgré sa taille inférieure à celle d’une Renault Twingo, elle révèle une habitabilité très surprenante lorsqu’on s’installe à bord. A l’avant, avec des sièges droits à l’ergonomie plus proche du fauteuil de maison que des standards de nos autos européennes, mais aussi à l’arrière où les passagers bénéficient d’autant d’espace que dans les meilleures citadines européennes du segment B ! Ces volumes généreux dans l’habitacle obligent à se contenter d’un coffre rikiki, mais il reste évidemment possible de basculer la banquette arrière le plus simplement possible (et même de disposer les quatre sièges de façon à permettre à deux adultes de dormir dans la voiture).

A l'arrière, l'espace est presque royal. Je pense même que c'est mieux que dans une citadine classique, malgré l'assise très verticale. Photo Thomas Antoine.
A l'arrière, l'espace est presque royal. Je pense même que c'est mieux que dans une citadine classique, malgré l'assise très verticale. Photo Thomas Antoine.

La qualité d’assemblage et des matériaux se situe au niveau des micro-citadines de segment A ou d’une Dacia Sandero ou même en-dessous (plastiques durs omniprésents, panneaux très légers sur les contre-portes, mobilier branlant entre le conducteur et le passager…), mais le très joli habillage de cet intérieur à l’ambiance cosy fait totalement oublier ces griefs. La position de conduite très verticale et un peu bizarre ? L’ergonomie chargée de la planche de bord ? Pas grave quand on bénéficie d’un univers de conduite si chaleureux et même d’une télé qui s’active à chaque fois que l’auto s’arrête !

Rançon de la belle habitabilité aux places arrière, le coffre est minuscule. Mais on peut rabattre la banquette. Photo Thomas Antoine.
Rançon de la belle habitabilité aux places arrière, le coffre est minuscule. Mais on peut rabattre la banquette. Photo Thomas Antoine.

Parfaite en ville à basse vitesse…

Il faut certes s’habituer au poste de conduite à droite (pas difficile avec un gabarit aussi réduit !), mais surtout aux comodos inversés autour du volant par rapport à ceux d’une voiture britannique (les clignotants côté droit et les essuie-glaces côté gauche) qui vous donnent l’air ridicule la première fois que vous voulez signaler un changement de direction. En quelques mètres, la Lapin devient votre petit salon roulant et réchauffe le cœur sous la pluie de Yokohama : quel plaisir d’expérimenter une auto aussi curieuse quand on ne connaît que les citadines ultra-conformistes de notre marché !

La Lapin est parfaite en ville. Mais on sent quand même les limites dynamiques. Photo Thomas Antoine.
La Lapin est parfaite en ville. Mais on sent quand même les limites dynamiques. Photo Thomas Antoine.

…Mais sur la route, ça risque de se compliquer

Équipée de série d’une transmission CVT, la Lapin ressemble au véhicule parfait lorsqu’on évolue dans les bouchons d’une grande ville. Mais même sans pouvoir dépasser 30 ou 40 km/h, on sent bien toutes les limites de ce concept technique de la kei-car : le tout petit trois cylindres atmosphérique de 49 chevaux hurle dans l’habitacle dès qu’on écrase un peu la pédale de droite, l’amortissement offre un contrôle assez basique et au premier virage, la modeste Lapin laisse entrevoir une efficacité dynamique digne de nos citadines des années 80. Nous n’aurons pas l’occasion d’essayer ces autos hors de la ville et plus longtemps que dans de petites balades urbaines d’une petite demi-heure, mais il n’y a sans doute pas besoin d’aller sur le circuit de Tsukuba pour sentir que cette conception ultralégère (710 kg sur la balance pour la Lapin), cette monte pneumatique minuscule proche de la roue galette et cette réglementation technique très différente de celle d’une vraie voiture débouche sur un véhicule aux compromis très perceptibles.

Cette voiture peut rouler jusqu'à 140 km/h. En option, elle peut recevoir une transmission intégrale. Photo Thomas Antoine.
Cette voiture peut rouler jusqu'à 140 km/h. En option, elle peut recevoir une transmission intégrale. Photo Thomas Antoine.

Les communicants de Suzuki nous expliquent pourtant que ces kei-cars, représentant 40% des ventes de voitures neuves au Japon, se vendent davantage dans les régions rurales du pays que dans les grandes villes, laissant supposer une utilisation routière très courante de ces autos. Mais de ce que nous comprenons, l’automobiliste japonais roule généralement moins vite et utilise moins les capacités dynamiques de son véhicule. Précisons que cette Lapin peut atteindre 140 km/h en vitesse de pointe tout de même. Et on se situe quand même beaucoup plus près des prestations d'une vraie voiture que d'un quadricycle lourd à l'Européenne, avec surtout une habitabilité exceptionnelle pour le gabarit !

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