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Essai - Nissan Qashqai Intelligent-4x4 (2021) : va-t-il gagner la montagne ?

Commercialisé depuis quelques mois, le Qasqhai se décline en une version 4x4, qui plaira tout particulièrement aux gens habitant dans des zones montagneuses. Non pas pour faire du franchissement mais pour grimper des routes glissantes. Mais impose-t-il des contreparties ?

Essai - Nissan Qashqai Intelligent-4x4 (2021) : va-t-il gagner la montagne ?

EN BREF

Version 4x4 du Qashqai

Motorisation unique mild-hybrid de 158 ch

À partir de 39 090 €

Le Qashqai, c’est le coup de maître de Nissan en Europe. Accueilli avec un certain scepticisme en 2007, il a, à la surprise générale (y compris celle de son constructeur) remporté un succès phénoménal. Pourquoi ? Parce qu’il a été le premier à associer les spécificités d’un SUV à celle d’un break, en se drapant d’une carrosserie au dessin pas du tout typé baroud, le tout pour un prix abordable. Une formule reprise par bon nombre de concurrents. Résultat, en 14 ans, il s’en est venu près de 350 000 exemplaires en France, toutes générations confondues. La troisième, commercialisée depuis le mois de juin, passe déjà les 1 000 commandes et pourrait accroître sa montée en puissance commerciale avec la version 4x4 de cet essai. Selon Nissan, celle-ci devrait s’écouler à 70 % dans la moitié est de la France, et représenter environ 10 % des ventes du SUV (ou crossover comme l’appelle son constructeur).

Un seul groupe moteur/boîte

Essai - Nissan Qashqai Intelligent-4x4 (2021) : va-t-il gagner la montagne ?

Au sein de la gamme 4x4, c’est la déclinaison haut de gamme Tekna + qui représentera la plus grosse part des ventes, sachant qu’une seule motorisation est proposée : un 1,3 l turbo de 158 ch associé à une hybridation légère, en gros, lié à un alterno-démarreur. Celui-ci, avec sa batterie lithium-ion, pèse 22 kg mais permet de gagner 4 g/km de CO2 et 6 Nm pendant 20 s en accélération, principalement en récupération d’énergie lors des phases de freinage. Seulement, avec un système électrique de 12 volts, ce dispositif demeure bien léger. L’ensemble s’attelle à une boîte à variation continue Xtronic, reproduisant artificiellement sept vrais rapports, et une transmission intégrale comportant un viscocoupleur central. Celle-ci induit le remplacement de l’essieu arrière de torsion par un multibras plus sophistiqué, mais il n’y a pas d’équipement spécifiquement lié au tout-terrain, comme un blocage de différentiel par exemple. Le passage aux quatre roues motrices induit un surpoids de 82 kg (total de 1 532 kg). Cela se traduit par un 0 à 100 km/h un peu plus lent (9,9 s contre 9,2 s au Qashqai traction 158 ch) et une consommation plus élevée en moyenne de 0,6 l/100 km (mixte variant officiellement entre 6,9 et 7,1 l/100 km), donc des émissions de CO2 plus importantes de 12 g/km (de 152 à 159 g/km selon Nissan).

Un grand confort

Nous sommes en Allemagne, dans les environs de Francfort où se trouve le massif du Taunus pour tester le Qashqai 4x4, en finition Tekna+.

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À bord, celui-ci se signale par sa finition de bonne facture, son excellente habitabilité ainsi que son coffre spacieux. Il permet d’obtenir un plancher plat, mais on aimerait pouvoir rabattre la banquette arrière sans avoir à se soucier de dégager les ceintures de sécurité. Autre regret, cette banquette ne coulisse ni ne permet à ses passagers d’ajuster l’inclinaison du dossier.

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À l’avant, on profite d’une excellente position de conduite, tandis que le siège à réglages électriques offre un bon confort, même si initialement, on se sent glisser vers l’avant. Devant soi, on découvre une instrumentation entièrement digitale et paramétrable, ainsi qu’un écran central tactile. On a même droit à un affichage tête haute ! Cela dit, je trouve que certains cadrans pourraient être plus lisibles, surtout le tachymètre et le compte-tours représenté sous forme de roulettes verticales. Néanmoins, l’ergonomie générale se révèle bien pensée, d’autant que Nissan conserve des commandes de clim rotatives très pratiques, contrairement à Peugeot ou Volkswagen par exemple.

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À la mise en route, le silence domine, et en conduite urbaine, la douceur règne. Surtout, on ne devine pas que la boîte est à variation continue, tant elle évite efficacement les patinages inhérents à sa nature, tandis que ses rapports artificiels se révèlent bien restitués. Par ailleurs, la suspension procure un excellent confort, quand bien même notre exemplaire s’équipe de jantes de 20 pouces, à la monte pneumatique plus ferme que celle des 19 pouces livrées de série.

Sur route, ce confort étonnant demeure, d’autant que l’insonorisation se révèle soignée. Un défaut à signaler : en plein soleil, on voit les filaments du dégivrage de pare-brise dans lequel le tableau de bord se reflète, ce dont la visibilité. L’ensemble moteur/boîte demeure plaisant et prompt à rétrograder en cas de besoin : la transmission à variation continue la plus plaisante que je connaisse.

Nous avons aussi pu rouler sur les autobahns sans limitation de vitesse. Le Qashqai 4x4 profite d’un moteur suffisamment nerveux et volontaire pour bien se lancer et atteindre sans faiblir 160-170 km/h. Ensuite, la poussée se tarit nettement, et il faut une bonne lancée pour dépasser les 190 km/h compteur. Ce qui n’a aucune importance en France. On retiendra la belle isolation phonique à 130 km/h. Et le GPS pas toujours clair dans ses indications. Heureusement, on dispose d’un Carplay sans fil associé à un chargeur à induction permettant d’utiliser aisément d’autres navigateurs que celui de la voiture. Détail important : la hi-fi Bose offre une excellente sonorité.

Guère de dynamisme

Sur route sinueuse, le Qashqai 4x4 perd de sa superbe sans devenir insupportable pour autant. Aidés par la plate-forme CFM-D, très rigide, les trains roulants travaillent efficacement : le Nissan apparaît très équilibré, peu sensible au roulis et gorgé de grip. En ressort une tenue de route extrêmement sûre, d’autant que les pneus à flancs hauts couinent bien avant qu’on n’atteigne les limites du châssis. On dispose aussi de cinq modes de conduite, Off-Road, Neige, Standard, Eco et Sport. Même sur ce dernier, le SUV ne se montre pas très vif et surtout, pâtit d’une direction peu communicative, faiblement consistante et alliée à un train avant manquant de précision. Bref, pas évident d’inscrire le Qashqai en virage comme on le souhaite. On note aussi des réactions dans le volant quand on s’élance vivement d’un stop roues braquées par exemple. Bizarre. Cela vient peut-être de la boîte, qui n’aime vraiment pas la conduite active, où elle se révèle parfois brusque tout en dispensant des patinages malvenus.

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En somme, malgré son excellente adhérence et sa motricité impeccable (un affichage permet de surveiller la répartition du couple, dont jusqu’à 50 % ont transité à l’arrière en virage lors de cet essai), le Qashqai 4x4 se destine exclusivement à un usage familial (où il excelle), sans chercher à procurer du plaisir à qui aime conduire un tant soit peu dynamiquement. Dommage que dans le cadre d’une utilisation tranquille, principalement en mode Standard, où le moteur tourne plus lentement qu’en Sport, la consommation moyenne ne tombe pas sous les 8,5 l/100 km. Sur voie rapide en revanche, on peut tomber à 7 l/100 km.

Chiffres clés *

  • Longueur : 4,42 m
  • Largeur : 1,83 m
  • Hauteur : 1,62 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 504 l / 1 593 l
  • Boite de vitesse : Auto.
  • Carburant : Essence
  • Taux d'émission de CO2 : NC
  • Bonus / Malus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Septembre 2020

* pour la version III 1.3 MHEV 158 I-4X4 TEKNA+ XTRONIC.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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