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Les Français au volant : la fin d’un mythe

Dans Pratique / Autres actu pratique

Lionel Bret

L’automobiliste français ne serait pas un invétéré chauffard à béret. Avec une moyenne, oscillant entre 7 et 8 sinistres pour 100 contrats d’assurance automobile, les tricolores seraient même de bons conducteurs. À quelques exceptions près.

Les Français au volant : la fin d’un mythe
Le Français est un bon conducteur, bien loin de l'image de chauffard démoniaque. ©Courrier de L'Ouest Maxppp

On fantasmait un pays de chauffards. La réalité est beaucoup moins démoniaque. Sans être des anges, les Français ne sont pas les fous du volant que l’on croyait.

D’après une étude de Leocare menée auprès de ses assurés, les automobilistes tricolores seraient même relativement prudents. Près de 92 % des contrats ne donnent lieu à aucun sinistre.

Fini le mythe du chauffard au béret

Sans surprise, c’est chez les 18-30 ans, que le risque d’accident est plus élevé. Avec une expérience de 7 ans seulement derrière un volant, le taux de sinistralité des jeunes culmine à 8,36 pour 100 contrats. Élevé, certes, mais pas catastrophique. La majorité des incidents sont des accrochages classiques (tiers, bris de glace). De nombreux petits bobos peu onéreux. Toutes tranches d’âges confondues, « ce sont ceux qui coûtent le moins cher », souligne Christophe Dandois, cofondateur de Leocare.

À partir de 30 ans, les comportements se régularisent. Quinze ans de conduite en moyenne. La sinistralité baisse : 7,81 pour 100 contrats. Pourtant cette tranche d’âge concentre plus de la moitié des sinistres (52 %) car elle représente le coeur du parc automobile. Le véhicule est moins âgé (6 ans en moyenne), mieux entretenu. Le conducteur, plus constant.

Les Français au volant : la fin d’un mytheRépartition des sinistres par tranche d'âge ©Leocrae

Cinquantenaires expérimentés

Quarantenaires et cinquantenaires, figurent comme les conducteurs les moins accidentogènes. Dans cette tranche d’âge le taux de sinistralité baisse à 7,19 % avec 20 ans d’expérience routière en moyenne. Ils roulent beaucoup, mais bien.

Au-delà de 60 ans, malgré quarante années de conduite, la sinistralité remonte à 7,26 %. Sans que cela marque une rupture nette. Compte tenu de leurs nombres réduits de déplacement et malgré un âge moyen (7 ans) de leur véhicule quasi identique au reste de la population, les seniors préfèrent s’assurer au tiers.

Un parc automobile assuré au tiers

Toutes générations confondues, les Français roulent dans des véhicules quasi similaires — Peugeot 308 et Renault Clio en tête — et d’un âge relativement comparable, autour de six à sept ans, selon l’étude Leocare. Le chiffre de l’ancienneté des véhicules apparaît néanmoins surprenant au regard de l’âge moyen (11,5 ans) du parc roulant français. Toutes générations confondues, les automobilistes préfèrent s’assurer au tiers, sauf les formules d’assurance choisies, dominées par le tiers, sauf chez les 45-60 ans.

Globalement, les Français apparaissent comme de bons conducteurs. Les écarts entre tranches d’âge existent, mais sans qu’il y ait une rupture nette entre les différents usagers. Pas si dingo les automobilistes mangeurs d'escargots. 

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