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2024, l'année de la remontada des constructeurs français

Une flopée de nouveautés, une santé financière retrouvée, des autos électriques abordables à venir et une bonne chance de décrocher le trophée de la voiture de l'année : Renault et Stellantis peuvent envisager l'année prochaine avec serénité.

La nouvelle année pourrait bien donner le sourire à Luca de Meo, le patron de Renault, comme à son homologue chez Stellantis, Carlos Tavares.
La nouvelle année pourrait bien donner le sourire à Luca de Meo, le patron de Renault, comme à son homologue chez Stellantis, Carlos Tavares.

On la disait plutôt mal en point. Engluée dans ses soucis mécaniques et financiers, dans des montées en gamme pas toujours crédibles et des tarifs déraisonnables. L’automobile française s’était enlisée. Du moins donnait-elle cette impression, notamment au travers de vos réactions concernant les fameux moteurs Puretech de Stellantis (et souvent rebaptisés puretoc dans vos commentaires) ou les blocs TCE chez Renault et Dacia. Des problèmes qui valent aux deux constructeurs des classactions (plaintes collectives) regroupant des dizaines de propriétaires mécontents.

Finalistes, et favoris, pour la voiture de l'année

Et pourtant, les deux groupes hexagonaux pourraient bien, l’un comme l’autre, connaître une année 2024 faste. L’un comme l’autre se classent parmi les favoris pour le trophée de la voiture de l’année, avec respectivement la nouvelle Peugeot 3008 et le nouveau Renault Scenic. Et l’un comme l’autre aussi annoncent une déferlante de nouveautés. Et l’un comme l’autre présentent des situations financières plutôt enviables.

Le nouveau Peugeot 3008, voiture de l'année ?
Le nouveau Peugeot 3008, voiture de l'année ?
Le Renault Scenic, SUV compact et rival du Peugeot 3008 au trophée convoité.
Le Renault Scenic, SUV compact et rival du Peugeot 3008 au trophée convoité.

« Renault en forme ». Une phrase que l’on n’aurait même pas osé penser, et encore moins écrire, il y a quelques années. Englué dans les pépins de l’après Ghosn, dans sa mésentente avec Nissan, dans les affres du Covid et dans des pertes abyssales, le Phénix de Billancourt renaît pourtant de ses cendres financières. Il y a deux ans, Luca de Meo expliquait bien à qui voulait l’entendre que sa Renaulution allait casser la baraque, mais on l’écoutait d’une oreille distraite. Et puis on a vu. Les finances se sont assainies (merci Dacia) et le plan produit s’est mis en place.

En plus, de Meo est en train de réaliser un tour de passe-passe inédit jusqu’ici dans le monde de l’entreprise en général et de l'automobile en particulier : la scission entre les activités thermiques de Renault (Horse) et électriques (Ampère). Nul ne sait si l’affaire sera gagnante et si la mise sur orbite d’Ampère en bourse sera couronnée de succès, mais personne ne saurait reprocher au directeur général du groupe de s’assoupir sur ses lauriers encore fragiles.

Du côté de Stellantis, le rival de toujours, les choses bougent également. Avec sa nouvelle 3008, Peugeot espère combler son retard dans l’électrique, non en termes de ventes, plutôt honorables pour ses modèles déjà existants comme la e-208, mais en termes de performances. Même si les 700 km d’autonomie de son nouveau SUV risquent de s’afficher à un tarif prohibitif pour un crossover compact en raison de sa lourde batterie de 98 kWh.

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Future Renault Twingo, dans la course vers la voiture électrique à 20 000 euros.
Future Renault Twingo, dans la course vers la voiture électrique à 20 000 euros.
Citroën e-C3, la tentative Stellantis pour le leasing à 100 euros.
Citroën e-C3, la tentative Stellantis pour le leasing à 100 euros.

Mais c’est plutôt du côté des électriques accessibles que Stellantis, tout comme Renault entend marquer les esprits et son chiffre d'affaires, tout en passant sans trop d’encombres cette période de transition vers le 100% watts. La France est, historiquement l’un des spécialistes de la petite voiture populaire, il eût donc été dommage de louper le coche, et de laisser le champ libre au groupe Volkswagen, à Tesla, ou Hyundai-Kia qui tous développent de petites électriques entre 20 000 et 25 000 euros.

Les Français reprennent la main sur les petites voitures

Et non seulement, les deux groupes français n’ont pas loupé le coche, mais ils semblent plutôt bien avancés dans leurs projets, et peut-être même plus que leurs rivaux. Chez VW, on ne sait rien de l’ID1 et d’ailleurs, on ne sait même pas si elle s’appellera ainsi. Même brouillard chez Tesla au sujet d’une future Model2. Quant à Hyundai, aucune nouvelle d'une possible future  I10 électrique.

En revanche, chez Stellantis, le premier modèle à venir de cette série d’électriques accessibles est bien identifié et les commandes de la Citroën e-C3 sont ouvertes. Quant à la future Twingo  de Renault il faudra patienter jusqu’en 2026, mais Luca de Meo s’est dépêché de dévoiler un concept car de l’affaire, histoire de damer le pion à ses concurrents. En plus, ces autos, équipées de batteries LFP, fabriquées en France en ce qui concerne l’e-C3, seront toutes deux assemblées en Europe, histoire de couper l’herbe sous le pied à la déferlante chinoise. Qui a dit que l’industrie automobile française est à la traîne ?

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