Citroën Saxo : Le match

Moteur 1 124 cm3, 60 ch à 6 200 tr/mn ; performances : 160 km/h, 400 m DA en 19,4 secondes ; deux degrés de finition : X, SX, direction assistée en option sur X et SX ;

Consommation selon les normes (ville/extra-urbaine/parcours mixte, en litres aux 100 km) : 8,6/5,3/6,5 en 1996 et 8,3/5,0/6,2 en 1997 ; moyenne réelle estimée : 7,7 l./100 km ;

Qualités : excellent confort, insonorisation, sécurité passive, robustesse, coffre, finition, comportement et freinage ;

Défauts : direction assistée en option, moteur 1996 éteint, prix/équipement en neuf.

Saxo1.4i

Moteur 1 360 cm3, 75 ch à 5 500 tr/mn ; performances : 175 km/h, 400 m DA en dix-huit secondes ; deux degrés de finition : SX, VSX, direction assistée en option sur SX ;

Consommation selon normes :8,8/5,2/6,5. Moyenne réelle estimée à 7,8 l./100 km ;

Qualités : idem 1.1i, moteur vif et allègre, rapport perf./consommation ;

Défauts : direction assistée en option sur SX.

Saxo 1.5 D

Moteur 1 527 cm3, 58 ch à 5 000 tr/mn ; performances : 160 km/h, 400 m DA en 19,5 secondes ; trois degrés de finition : X, SX, VSX, direction assistée en option sur X, en série sur SX et VSX ;

Consommation selon normes : 6,9/4,3/5,3. Moyenne réelle estimée à 6,0 l./100 km ;

Qualités : moteur vif et très sobre, relativement discret en marche ;

Défauts : prix/équipement, moteur relativement sonore au ralenti et à froid.

Apparue au début de 1996, la Saxo reprend la base de la 106, lancée cinq ans et demi avant, mais largement corrigée (plus longue pour accepter de plus gros moteurs et renforcer la sécurité passive, mais pas plus habitable). La Saxo donna naissance à la 106 Série 2, deux mois plus tard. Entre les deux, c’est donc bonnet blanc et blanc bonnet, à quelques nuances près. La Saxo possède un tableau de bord bien à elle et plus moderne que celui de sa cousine, un coffre un peu plus vaste (officiellement, 280 au lieu de 215 litres, mais écart plus ténu, en réalité) et un volant implanté un peu moins bas. Le compromis entre le confort de suspension et la qualité de comportement atteint des sommets. Le risque de panne est faible. Le bilan est bon mais pas aussi exceptionnel que pourrait le laisser croire l’excellent score sur les voitures passées l’an dernier au contrôle. Il faut attendre janvier 1997 pour trouver l’injection multipoint sur la 1.1i qui permet de consommer un peu moins que la 1.4i qui, elle, en était équipée dès l’apparition du modèle en mars 1996, d’où notre double choix pour la motorisation essence.

Grâce à son très frugal petit diesel, le plus sobre du marché à l’époque, et qui de plus ne sacrifie pas trop en matière d’agrément, le choix de la Saxo 1.5 D se défend, comme le prouve le seuil de rentabilité (+ 5 000 francs pour une occasion 1997) atteint en 25 000 kilomètres. Mais la plus performante 1.4i décote un peu plus et elle a notre faveur en cas de faible kilométrage annuel.

Bilan

Faut-il acheter une petite diesel ?

Avantage : version essence 1.4i SX.

Il faut attendre 25 000 kilomètres pour atteindre le seuil de rentabilité si l’on compare l’achat et l’usage de la version diesel à la Saxo 1.1i qui présente plus d’agréments.

La Citroën Saxo en bref

berline 3 ou 5 portes ; transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 3,72 mètres ; coffre de 280 à 953 litres. Commercialisée en février 1996 en essence et en mai 1996 en diesel ; calandre et niveaux d’équipement modifiés en décembre 1997, léger restylage fin 1999.