En bref

A partir de 10 800 €

Volume de coffre : 188 litres

Diamètre de braquage : 8, 60 m

Pour développer cette troisième génération de Twingo, Renault est reparti d’une feuille blanche. Nouveau gabarit (3,59 m), nouvelle architecture (partagée avec la Smart ForFour) avec moteur en position arrière, nouveaux moteurs, etc. Tout est chamboulé, y compris le nombre de portes qui passe de 3 à 5. Grâce à sa ressemblance évidente à la Fiat 500, la Twingo séduit les passants (qui la confondent d’ailleurs 80 % du temps avec la transalpine) par sa bouille joviale et son très haut niveau de personnalisation. L’environnement de conduite a également été totalement repensé. La planche de bord est moderne et plaisante. Comme la concurrence, vous pouvez ajouter quelques touches de couleurs sur les aérateurs, la boîte à gants ou la sellerie. L’assemblage, lui, reste correct pour la catégorie. En revanche, c’est la position de conduite, trop surélevée, qui nous déplaît particulièrement. D’autres défauts nous gênent également comme le vide-poches central en plastique (très) bas de gamme, fixé par un aimant… Même constat quant à la boîte à gants « nomade » en tissu qui n’offre strictement aucun intérêt et pour finir le rangement additionnel (scratch) apposé aux sièges arrière.


Essai - Renault Twingo 3 Sce 70 : demi-portion


Le poste de pilotage a été avancé grâce à l’implantation du moteur à l’arrière. Résultat : l’empattement progresse de 12 cm (2,49 m). Ce gain compense la disparition de la banquette arrière coulissante et profite essentiellement aux passagers arrière. Toutefois avec une garde au toit réduite, les grands gabarits (+ de 1,80 m) devront courber l’échine. Le volume de chargement oscille pour sa part entre 188 et 980 litres, ce qui est bien pour la catégorie, un peu moins pour les bagages puisqu’il est disposé juste au-dessus du moteur. Le petit tapis et la plaque censés isoler de la chaleur dégagée par le moteur ne sont pas d’une grande efficacité. Un conseil : évitez de faire vos courses chez Picard.


Essai - Renault Twingo 3 Sce 70 : demi-portion
Essai - Renault Twingo 3 Sce 70 : demi-portion
Essai - Renault Twingo 3 Sce 70 : demi-portion

La Twingo avec le moteur Sce 70 débute à 10 800 € et notre version d’essai, niveau de finition intermédiaire « Zen », coûte 12 300 €. Elle embarque une dotation de série très correcte : climatisation, système multimédia R & Go qui utilise votre smartphone pour la navigation, le limiteur de vitesse, les vitres électriques, etc. Au registre des options qui l’accompagnent, on note le pack de rangement (200 €), le toit ouvrant (1 000 €) ainsi que les décors extérieurs blancs (135 €). Au total la facture atteint 13 635 €.


Le 3 cylindres atmosphérique (1.0) qui anime cette Twingo partage 80 % de pièces avec le moteur du dessus, le 0.9 Tce (turbo) de 90 ch. Ce dernier nous avait séduits lors du premier test par sa polyvalence et sa souplesse. On ne peut en dire de même de son petit frère au caractère bien plus réservé. Le SCe 70 (ch) délivre des accélérations et des reprises faiblardes qui contraignent régulièrement à tomber un rapport. Ce chétif qui peine à atteindre les 130 km/h devra malheureusement cantonner ses talents à la ville. Dans cet environnement, vous apprécierez l’absence d’à-coups à bas régime mais pesterez contre les vibrations au ralenti. Sa soif reste correcte dans l’ensemble avec une moyenne de 5,4 l/100 km relevée durant notre essai.


La place dégagée sur l’essieu avant a permis d’offre à la française un diamètre de braquage record de 8,60 m. Pour être plus concret, la Twingo est capable de faire un demi-tour en une fois sur une rue à deux voies de circulation. Le fait que le moteur soit disposé à l’arrière et que la française soit une propulsion pourrait faire craindre une conduite pointue voire délicate sur le mouillé. Que nenni, Renault a rendu sa citadine très sage avec un ESP aux aguets. Ce dernier intervient à la moindre dérive. Côté confort, c’est davantage la position de conduite surélevée et la raideur des sièges qui vous usera le dos (spécialement les grands gabarits) que l’amortissement, bien calibré par Renault.