Essai vidéo - Renault Twingo RS : efficace et accessible

Essai vidéo - Renault Twingo RS : efficace et accessible

  

Qu’on se le dise la Twingo 2 se vend. Certes pas aussi bien que la Fiat 500, mais elle se vend. Déjà 140 000 modèles vendus et une troisième place sur le podium des petites voitures en Europe derrière les Fiat Panda et 500. On parle même d’un succès chez Renault. Tout du moins par rapport à la première génération.

La division Sport de Renault, basée à Dieppe, s’est donc penchée pour la première fois, depuis les Clio Williams et R5 GT Turbo, sur une vraie petite citadine. La Clio 3 se situant plutôt comme polyvalente. Mais pourquoi avoir attendu la Twingo 2 pour lancer une version RS ? La réponse est simplement technique. La base roulante de l'actuelle Twingo, celle de la Clio 2, est favorable à une préparation sportive alors que celle de Twingo 1 n’aurait pu encaisser le choc, nous explique Renault.

Si le domaine de la F1 n’est plus aussi florissant qu’en 2005 et 2006, les ventes de la division Renault Sport se portent bien. En plus d’être le premier vendeur de monoplaces au monde (800 exemplaires), Renault Sport a vendu 13 000 de ses réalisations l’an passé.

Renault a donc capitalisé sur son expérience de la compétition pour développer cette Twingo RS. Le tout avec un cahier des charges bien précis : Développer une vraie sportive à un prix abordable. Pari réussi ? En ce qui concerne le prix certainement. Commercialisé à partir du 11 septembre, le nouvel avion de Renault s’affiche à 15 601 €. Un montant qui comprend en prime un stage de pilotage « Renault Expérience » d’une valeur de 500 €, pour apprendre à exploiter et surtout contrôler efficacement la petite sportive. En terme de tarif, la nouvelle Twingo RS se positionne entre une C2 VTS vieillissante et une Fiat 500 Abarth hors de prix. Cette dernière ciblant plutôt la clientèle de la Mini Cooper.

Esthétiquement, cette Twingo RS ressemble fort au concept Twingo dévoilé au Mondial de Paris 2006. Un physique musclé et des accessoires sportifs tels que des voies élargies, des jantes spécifiques 16’’ ou 17’’ selon les versions (Sport ou Cup), un échappement inox, un spoiler, etc.

Les clients soucieux de se démarquer auront le loisir de personnaliser leur véhicule avec des stickers au dessin spécifique. Dessin qu’ils retrouveront en rappel sur la clé de contact. Renault ne cache pas son intention de séduire une clientèle jeune (-30 ans) et étonnement féminine.

Dans l’habitacle, peu de fantaisies. Cette Twingo RS reprend les fondamentaux de la version GT, avec en plus des sièges avant spécifiques griffés Renault Sport qui disposent d’un maintien latéral renforcé, d’un pédalier en aluminium, un volant en cuir et un compte-tours spécifiques. La position de conduite n’est pas idéale pour le pilotage, notamment en raison d’un volant et d’un siège non réglables en profondeur. La seule variante dans l’habitacle réside dans la disparition des sièges arrière indépendants au profit d’une banquette et ce uniquement avec le châssis cup.