Essai - Smart Fortwo mhd cabriolet : cab' de poche

La Forwto est la voiture de prédilection des citadins. Compactes, légère et robuste, la production allemande vit une carrière plus que satisfaisante. A ce jour plus d’un million et demi d’exemplaires ont trouvé preneurs à travers le monde. Née en 1998 et renouvelée en 2006, la petite allemande sera remplacée dès 2015 au catalogue de Smart. Cette fois-ci, la marque du groupe Mercedes s’est associée au français Renault pour le développement de cette troisième génération. Ainsi la prochaine Fortwo partagera ses dessous avec la Twingo 3. L’architecture est quasiment la même qu’à l’heure actuelle pour la Smart : gabarit très compact, moteur arrière et propulsion. Pour la Twingo c’est une révolution.

En attendant ce renouvellement, la fortwo conserve de très sérieux atouts. A commencer par son gabarit (2,69 m) et son poids de ballerine (780kg) qui lui permettent de stationner à peu près partout en ville et de bénéficier par la même occasion de tarifs préférentiels dans certains parking privés (ex : Vinci). Cet outil séduit aussi par son look tendance. Smart joue la carte de la personnalisation avec le programme Tailor made. Des milliers de combinaisons sont rendues possibles entre les teintes de carrosserie, de Tridion (cellule de sécurité), de jantes, de capotes, etc. Chaque Smart est différente et c’est ce qui plaît à la clientèle.

L’intérieur conserve son aspect original avec ses qualités et ses défauts. On pense notamment à l’implantation du pédalier : accélérateur collé à la console centrale et attaque de la pédale de frein trop haute. Il en va de même pour les réglages. La Fortwo est l’une des seules à ne proposer ni siège réglable en hauteur ni volant réglable. Ce détail complique les manœuvres pour les grands gabarits, le conducteur aillant rapidement le volant sur les genoux. Au registre des points forts c’est son grand volume habitable qui séduit. Malgré son format mini, la Smart propose des côtes généreuses et un « grand » coffre (220 litres). De quoi faire rougir la dernière Mini !

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Le cabriolet, testé ici, est un peu plus lourd en raison de ses renforts de structure. La capote à trois couches filtre efficacement les bruits d’air et isole des températures. Totalement électrique cette dernière peut être ouverte en roulant à n’importe quelle vitesse. En prime, les arches de toit peuvent être ôtés et rangés dans un logement spécifique situé dans le hayon. Vous êtes au volant d’un véritable cabriolet.