Mais avant cela, rappelons que PSA a de nouveaux actionnaires : l’Etat français et le groupe chinois Dongfeng formant ainsi un « modèle » des plus intéressants à suivre (1, 2, 3 twittons). Depuis longtemps se pose la question de savoir si ce modèle va déboucher sur l’introduction d’une marque chinoise en France et, plus largement, en Europe, une introduction ne se cantonnant d’ailleurs pas forcément à l’importation de modèle mais aussi à la production de modèles chinois en Europe, notamment dans les usines déjà existantes de PSA en France. Ces questions ont été abordées de biais ce matin sur Europe 1. Place donc aux morceaux choisis.


A la question de savoir si PSA allait se mettre au low cost, Robert Peugeot répondait : « Il y a un objectif à court terme : que dans notre joint venture en Chine, qui vise 700 000 voitures cette année, nous montions rapidement à 1,5 million de voitures, probablement sur les trois marques Peugeot, Citroen et la marque de Dongfeng, Fengshen ». Cette dernière sera « au départ pour le marché asiatique ! Il s'agit de développer au départ cette marque pour le marché chinois, et demain de la commercialiser d'abord dans la région asiatique ». Un jour peut-être, elle pourrait arriver en France « mais pas tout de suite. »


Autre sujet important et brûlant, les fermetures d’usine en France. A la réponse de Thomas Sotto, « Aucune fermeture d'usine PSA dans les 4 ans en France ? », Robert Peugeot répondait : « Ce n'est pas au programme ». Thomas Sotto insistant, « C'est exclu ? », Robert Peugeot précisait : « Ce n'est pas au programme actuellement ! Sur le détail du plan d'action, nous verrons ce que Carlos Tavares dira lors de sa présentation de son plan d'avenir, Back in the race, qu'il fera à partir de mi-avril ».