Montée en gamme pour la citadine de Mazda qui devient enfin une belle alternative aux stars du secteur, Renault Clio en tête. Plus grande que la précédente génération, la Mazda 2 réussit à rester sous la tonne et conserver le titre honorifique, mais respectable, de petite polyvalente la plus légère du marché européen.  

 

Légère (970 kg en version de basse sans conducteur), la Mazda 2 n’est plus une petite auto et affiche 4,06 m en longueur. Elle dispose d’une plate-forme inédite et reçoit tout un tas de moteurs de dernière génération Skyactiv. Des blocs aux faibles émissions mais ne manquant pas de puissance pour autant, car à part le moteur d’entrée de gamme essence de 75 ch (à réserver à un usage urbain ou à de petits rouleurs), les puissances passent à 90 ch et même 115 ch en essence, tandis que le bloc Diesel atteint les 105 ch. Compte tenu du poids de l’auto, les performances sont d’un bon niveau. Le comportement routier est d’ailleurs à mettre en exergue avec une belle agilité, une meilleure stabilité directionnelle que l’ancienne génération. La direction se montre aussi plus directe et précise et conserve un diamètre de braquage raisonnable (9,4 m entre trottoirs). Le freinage est convaincant malgré la présence de tambours sur les roues arrière.

A bord, la Japonaise a fait un bel effort de présentation et la finition de l'habitacle inspire confiance. La qualité perçue grimpe d’un cran par rapport à l’ancien modèle. La planche de bord affiche un style épuré et le combiné d’instrumentation peut se doubler d’un affichage tête haute monochrome sur la finition la plus élevée. L’aspect multimédia n’est pas mis de côté et la Mazda 2 dispose d’un grand écran 7 pouces, tactile uniquement à l’arrêt pour raison de sécurité. Ce matériel est réservé aux deux finitions haut de gamme sur les quatre au programme (Harmonie, Elégance, Dynamique et Sélection). Les fonctions d’infodivertissements et de navigation sont également pilotées par la commande rotative (HMi) entre le frein à main et le levier de vitesses (de série avec la finition «Sélection », et en option sur la « Dynamique »). Une première dans la catégorie des citadines non-Premium.

L’habitabilité se situe dans la bonne moyenne. Avec un empattement de 2 570 mm, en augmentation de 80 mm. Si la Mazda 2 est plus spacieuse, la place centrale de la banquette arrière est toujours à réserver à un enfant qui devra composer, pour ses jambes, avec un tunnel central de bonne dimension.

La capacité du coffre a augmenté, passant de 250 à 280 litres. On est assez bien loti même si une Renault Clio (300 litres) fait mieux et qu’une Skoda Fabia (330 litres) fait beaucoup mieux. Une fois les dossiers rabattus, la Mazda2 rejoint la moyenne avec ses 950 litres, mais pas de plancher plat, les dossiers de sièges repliés créant une grosse “marche“ au milieu de l’aire de chargement

Du côté des tarifs, la Mazda n’est pas donnée et il faut compter 17 000 € pour un milieu de gamme. On se console avec rapport prix/équipement ou prix/prestations correct.

 

Quelle Mazda choisir ?

La Mazda 2 en huit points

Troisième génération lancée en 2015

Citadine cinq portes, cinq places

L x h x l (en m.) : 4,06 x 1,70 x 1,50

Diamètre de braquage : 9,4 m

Volume de coffre : 280 / 950 litres

Moteurs essence : 1.5 Skyactiv-G de 75, 90 et 115 ch

Moteur Diesel : 1.5 Skyactiv-D de 105 ch

Tarifs : à partir de 14 450 € (Diesel : 18 360 €)

 

Caradisiac aime :

L’agilité en ville

Le faible rayon de braquage

L’homogénéité de l’auto

La polyvalence

Le nouveau Diesel 105 ch propre et agréable

Le bel agrément du 1.5 litre à essence en 90 et 115 ch

Le bon compromis entre confort et comportement

Les prix/équipement ou prix/prestations corrects

 

Caradisiac n’aime pas :


La capacité du coffre moyenne

La boîte auto disponible uniquement avec le moteur 1.5 Skyactiv-G de 90ch

L’absence de choix de finition pour deux des quatre motorisations (75 et 115 ch)

Les tarifs un peu salés

Quelle Mazda choisir ?

 

Les trois bonnes raisons de choisir la Mazda 2

Pour ses capacités routières

Pour son confort

Pour sa polyvalence