Alors que, selon le Financial Times, General Motors serait prêt à céder Opel pour rien, la marque à l’éclair s’apprête à une formule d’un nouveau genre, baptisée OpelMulti. La recette est cependant simple : pour tout achat d’une Opel neuve avec un crédit, la marque allemande en met une seconde à disposition, suivant vos besoins occasionnels.

Vous venez d’acheter une Opel GT et vous avez besoin d’une berline plus confortable, comme une Insignia pour un long trajet d’autoroute, ou d’un Vivaro pour un déménagement ? Plus besoin de courir les agences de location, Opel apporte une solution innovante avec une prestation supplémentaire, OpelMulti. Lancé dès demain, le 21 avril, et liée au financement du crédit par sa filiale financière, GMAC, cette formule donne droit à l’accès 20 jours par an d’un second véhicule, pour 200 km par jour, sous la forme d’un chéquier, un bon représentant une journée de location, assurance comprise.

En optant pour le pack Liberté, pour 1 100€ en plus à l’achat suivi de 70, 75 ou 80€ mensuels suivant la durée du crédit (3, 4 ou 5 ans), vous aurez le choix entre l’Insignia, l’Astra, la Corsa, l’Agila, la Meriva, la Zafira et le Vivaro, tandis qu’avec le pack Sérénité, il ne vous en coûtera que 860€ avec des mensualités de 55, 60 ou 65€, mais votre choix sera limité à l’Agila, la Corsa, la Meriva, l’Astra et le Vivaro. La prise en main des véhicules se fera ensuite dans le réseau Opel Rent ou Ucar. Même si ces chiffres paraissent élevés, OpelMulti permettrait selon la marque une économie de 100€ par mois sur la mensualité, soit jusqu’à 6000€, sans compter les économies d’assurance et d’entretien. Confiant dans le succès de l’opération, Opel a pour objectif de signer 2000 contrats dès 2009.

Par ailleurs, selon le Financial Times, General Motors envisagerait de se séparer du contrôle d’Opel en échange d’une promesse d’investissement, à hauteur de 500 millions d’euros, dans sa nouvelle entreprise qui réunira ses activités européennes. Pas de bénéfice donc, mais cette manœuvre, aussi périlleuse qu’elle puisse paraître, pourrait, si elle se concrétise, permettre à Opel de survivre à GM en cas de faillite du groupe.