Pour supporter ces moteurs toujours plus puissants, Audi a apporté quelques retouches au châssis de l’A4.

Essai - Audi A4 : plus jeune, plus agressive, plus séduisante

Le train avant est similaire à celui de la précédente génération mais il a été optimisé par l’utilisation de paliers et biellettes de direction plus rigides issus de la S4 tandis que les bras de guidage proviennent de l’A6. Les amortisseurs reçoivent pour leur part de nouveaux réglages.

Le train arrière hérite de son lot de modifications avec le bras trapézoïdal de la S4 et des amortisseurs plus volumineux en provenance de l’A6.

Au niveau de la direction, les A4 2.0 TFSI, 3.2 FSI et 3.0 TDI sont équipées d’une direction à crémaillère avec assistance hydraulique asservie à la vitesse.

Résultat : une tenue de route efficace, un meilleur ressenti mais également une grande homogénéité qui se traduit par une facilité déconcertante surtout en ce qui concerne les versions équipées du système Quattro.

Cette efficacité a malheureusement des conséquences en matière de confort puisqu’on pourra reprocher un amortissement un peu trop ferme.

Essai - Audi A4 : plus jeune, plus agressive, plus séduisante

Si vous ne désirez pas opter pour la S4, Audi propose aussi une finition plus orientée sport dénommée " S Line "qui se différentie par un châssis sport rabaissé de 20 mm, de réglages spécifiques au niveau de la suspension et de l’amortissement, des jantes 17 ou 18 pouces, un kit esthétique ainsi que des changements intérieurs comme par exemple des sièges et un volant sport.