L’OVI relève, qu’à la fin 2011, le segment lourd (grands fourgons), qui pèse 42 % du total VUL a subi l'impact de la crise « de la même façon que le marché VI ». Les fourgonnettes et compacts ont connu une évolution assez similaire résistant pourtant assez bien à la crise, « grâce notamment à une base de clientèle plus diversifiée et aux effets des offres constructeurs ».


L’OVI a calculé le nombre d’immatriculations moyen par catégorie de VUL sur les dix dernières années qui ressort comme suit :

- compacts : 56 760 (20 %)

- fourgonnettes : 106 842 (38 %)

- grands fourgons : 119 792 (42 %).


A fin avril, dans un marché qui se retrouve en recul de 5 % au global, ce sont les immatriculations de dérivés VP qui sont seules en progression, tandis que les fourgonnettes chutent de 10 % et que les fourgons et châssis lourds baissent de 6 % (avec stabilité des châssis carrossés et dégradation de plus de 10% des fourgons).

VU - Les principaux résultats de l'enquête semestrielle OVI

Concernant les VUL carrossés, l’OVI note : « L’ensemble des véhicules carrossés recule pour les 5 premiers mois de 2012 de 8,9 %. Quasiment toutes les catégories sont touchées. Les plus affectés sont les plateaux avec un recul de 21,6 % alors que 2011 avait été, pour eux, une année record. Il s’agit plus d’une correction que d’un déclin car, en glissement, on se rapproche du niveau des années précédentes. Les frigorifiques chutent de 8,9 %. Pour ces derniers, 2011 avait également été une année record et donc ce repli s’explique par une correction du marché vers des niveaux plus habituels. Les bennes, qui avaient plus souffert en 2011, perdent 4,6 % et subissent surtout l’atonie du marché du BTP en ce début d’exercice. Les 2 catégories qui progressent sur les 5 premiers mois de 2012 sont les transports en commun de personnes avec +11,1 % et surtout les ambulances et sanitaires à +87,1 %. Les premiers profitent d’un marché très porteur après une très bonne année 2011 et le second connaît un rattrapage après une année faible. En glissement 12 mois à mai 2012, les niveaux sont presque redevenus normaux à 2 100 immatriculations. »