Carlos Sainz et Peugeot gagnent (encore) le Dakar avec le 3008 DKR maxi

Après avoir une première fois remporté le Paris-Dakar en 2010, l'espagnol Carlos Sainz, "El Matador", a franchi la ligne d'arrivée à Cordoba, en Argentine, en tête, au volant de son Peugeot  3008 DKR maxi.

Avec son copilote Lucas Cruz, il devance le Quatari Nasser Al-Attiyah de 43 minutes et 40 secondes, comme en 2010 d'ailleurs (2 minutes d'avance seulement cette année-là !) après un rallye sans faute, dont il a pris la tête à la 7e étape, sans plus jamais la perdre.

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Peugeot, qui avait engagé pour cette édition quatre 3008 DKR maxi, en profite pour afficher une septième victoire à son compteur du Dakar, sur 8 participations. On se souvient de la série de la fin des années 80, où les 205 T16 (1987, 1988) et 405 T16 (1989, 1990) laminaient tout sur leur passage, avec Ari Vatanen à leur volant (sauf en 1988, Juha Kankkunen).

En 2015, Peugeot revient sur le Dakar avec une 2008 DKR. Pas de victoire pour ce retour, mais cette 2008 remporte le rallye en 2016 avec Stéphane Peterhansel à son volant. En 2017, la 2008 est remplacée par la 3008 DKR, pour une nouvelle victoire, un triplé pour être exact (1er Stéphane Peterhansel, 2e Sébastien Loeb, 3e Cyril Després).

Cette année, moins de brio, mais la victoire de Sainz avec Cruz, un podium qui échappe à Stéphane Peterhansel et son copilote Jean-Paul Cottret qui terminent 4e après une vilaine collision avec un arbre au début de la 13e étape, tandis que Cyril Despres et David Castera terminent loin dans le classement à cause d'une pénalité de 29 h.

La 4e 3008 DKR maxi, pilotée par Loeb avec l'inamovible Daniel Elena comme copilote, a elle été contrainte à l'abandon à la 5e étape. Une chute dans un trou de sable meuble s'est soldée par une fissure du coccyx pour Elena. Continuer devenant impossible. Loeb restera maudit sur ce Dakar, sans possibilité de le gagner, puisque Peugeot a déjà annoncé son retrait de cette compétition, pour se consacrer au rallye-cross.

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