En France et surtout en Europe, il est le plus vendu de sa catégorie. Celle des SUV compacts premium. Le Mercedes GLC reçoit aujourd’hui une mise à jour esthétique mais surtout technique, avec notamment l’électrification de ses moteurs essence et le passage au SCR pour ses diesels, avec un objectif en tête : maintenir son leadership. Premier essai avec la version 300d.

Sommaire
Note
de la rédaction
15,2/20
Note
des propriétaires
En bref
Prix : à partir de 47 000 € (estimation)
Versions hybrides rechargeables à venir
Sans mauvais jeu de mot, on pourrait dire que le GLC est né sous une bonne étoile. Premièrement c’est un SUV, une silhouette massivement plébiscitée par les clients depuis ces six dernières années, ensuite son design plaît. En effet, l’équipe de style a su habilement dépoussiérer les codes visuels de la marque sur l’ensemble de la gamme. Enfin, le hasard du calendrier (entre le renouvellement de ses deux rivaux) lui a permis de creuser l’écart avec ses deux rivaux historiques, les BMW X3 et Audi Q5. Par exemple, quand Audi vend 70 000 unités de son Q5 en Europe en 2018, Mercedes écoule près de 125 000 exemplaires de son GLC sur la même période.
Mais ce qui fait la force du GLC, c’est la vaste diversification de ses motorisations, aidée par la force de frappe industrielle de Mercedes. Il était l’un des premiers et surtout l’un des rares à proposer une motorisation hybride, très vite devenue la plus sollicitée sur le marché français. Ce millésime 2019 aura droit à deux motorisations hybrides rechargeables, l’une essence, l’autre diesel. Mieux, certains pays (Asie et USA) auront la possibilité de s’offrir en primeur les services d’un GLC équipé d’une pile à combustible : le GLC F-Cell, sans oublier l’arrivée prochaine d’une version 100 % électrique issue du nouveau label propre « EQ » de Mercedes. La marque allemande comme ses petits camarades renforce massivement son offre électrifiée avec 130 modèles prévus d’ici 2025, d’une part pour répondre à la demande croissante, de l’autre pour amoindrir la taxe carbone « 95 g de CO2 » sur l’ensemble de la gamme qui entrera en vigueur en 2021.

Pour maintenir cette domination, Mercedes procède aujourd’hui au restylage de son best-seller. Les modifications apportées à la carrosserie sont logiquement assez discrètes car, nous l'avons déjà dit, le GLC plaît. Elles se concentrent sur la face avant avec l’arrivée d’une calandre à lamelles et d’optiques redessinées pour s’harmoniser avec le reste de la gamme.
L’ensemble est plus sportif voire masculin. Même constat à l’arrière ou le dessin des feux et la double sortie d'échappement changent de forme. A bord, les évolutions sont aussi mineures. En effet, hormis un nouveau volant multifonction, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le conducteur a toujours face à lui un intérieur tiré à 4 épingles.

Le GLC s’offre surtout les services du nouveau système multimédia MBUX qui est apparu sur la Classe A. A la différence, il conserve une architecture classique. Ici, pas de tablette d’un seul tenant. Le SUV reçoit une instrumentation numérique placée derrière le volant et une tablette tactile implantée sur la planche de bord. Ce système fonctionne très bien et se commande soit depuis le volant, soit depuis le pad central, vocalement et désormais gestuellement !


Ce SUV à vocation familiale tient encore la corde avec la concurrence en matière d’accueil. Il offre suffisamment d’espace à l’arrière pour deux grands adultes ainsi qu’une contenance de coffre décente (de 550 à 1 600 litres). Ce dernier dispose d’un double fond et offre un accès à la banquette arrière qu’il est possible de rabattable selon un découpage 40/20/40.
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Par vespino1
On pourra ergoter ou déblatérer ce qu'on voudra, réussir à consommer du 6 litres et quelques avec 2 tonnes sur la balance ,245 chevaux et un cx/scx défavorable seul un diesel en est capable et semble encore se justifier sur ces grosses bagnoles.
Aux dernières nouvelles ils sont même moins polluants et consommant moins rejettent moins de co2...ne jetter pas trop vite bébé avec l'eau du bain.
Par boella
On apprend grâce à A.bataille que le GLC propose désormais un pack OffRoad...
C'est tout à fait vrai, sauf qu'il le propose depuis le début de sa commercialisation !
Sinon, assez d'accord avec le post ci-dessus
Par JF2
Net et sans bavures, un beau bébé qui se monnaye au prix fort. Tous les diesels ont la même cylindrée, l'électronique permet aux constructeurs des économies non négligeables.
Par Maître_Yoda
Joli (pas en "coupé"), comme le Q5.
Par Strassen
En réponse à vespino1
On pourra ergoter ou déblatérer ce qu'on voudra, réussir à consommer du 6 litres et quelques avec 2 tonnes sur la balance ,245 chevaux et un cx/scx défavorable seul un diesel en est capable et semble encore se justifier sur ces grosses bagnoles.
Aux dernières nouvelles ils sont même moins polluants et consommant moins rejettent moins de co2...ne jetter pas trop vite bébé avec l'eau du bain.
je consommais 4L/100 avec mon ancien qashqai 2018 mazouuut
Par Krully
En réponse à Strassen
je consommais 4L/100 avec mon ancien qashqai 2018 mazouuut
Oui bien sûr, je fais même 0.5L sur 1km avec ma 320d avec le mode roue libre !
Par MaDz972
Du coup il reste quoi au nouveau GLB ?
Par hbt
A une époque, je dévorais ces articles sur ces véhicules premium. Mais maintenant, je ne sais pas si la raison qui me fait dire que je n’achèterai jamais ça, ou que je n’aurais probablement jamais les moyens... Mais ça me fait moins rêver en toute objectivité. Et je trouve que la frontière entre les marques généralistes et celles-ci s’amenuisent. Bref, je vois plus trop la valeur ajoutée...
Par Tadi17
En réponse à MaDz972
Du coup il reste quoi au nouveau GLB ?
Juste les 7 places et un tarif un peu moins élitiste... La gamme Mercedes est quand même un peu bizarre
Par henri13enforme
50000e pour ça
Ah oui, les plastiques moussés et la finition léchée
.... Ça fait cher le plastique
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