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Essai vidéo – Tesla Model Y (2021) : un SUV fort en watts

Livré depuis plus d’un an aux Etats-Unis, le SUV Model Y, dérivant de la Model 3, débarque tout juste chez nous, en version Dual Motor, annoncée pour une autonomie de 507 km. Un futur best-seller signé Tesla ?

Essai vidéo – Tesla Model Y (2021) : un SUV fort en watts

En bref

1 SUV moyen de Tesla

507 km d’autonomie

59 900 €

 

La marque américaine Tesla, loin de s’être écroulée comme beaucoup l’ont prédit, ne cesse de renforcer ses positions. Ainsi, sur le premier semestre 2021, la berline Model 3 domine-t-elle en Europe le segment D, celui des berlines familiales, damant le pion aux BMW Série 3 et VW Passat. Une catégorie en perte de vitesse. La Model Y débarque dans celle des SUV moyens, très en vogue, aussi devrait-elle mieux se vendre que la Model 3, avec laquelle elle partage 75 % de ses composants. En tout cas, elle s’en donne les moyens. Déjà avec une carrosserie relativement discrète mais surtout extrêmement aérodynamique, affichant un Cx de 0,23. 

 

Essai vidéo – Tesla Model Y (2021) : un SUV fort en watts

Essai vidéo – Tesla Model Y (2021) : un SUV fort en watts

 

 

Culte du secret

Tesla Model S, 3, X, Y… Ça fait « sexy ». Un hasard ? Je ne le pense pas.
Tesla Model S, 3, X, Y… Ça fait « sexy ». Un hasard ? Je ne le pense pas.

Ça, c’est très utile sur autoroute pour l’autonomie. Et celle-ci est annoncée, en moyenne selon la norme WLTP, à 507 km par le constructeur pour la seule version actuellement disponible, la performante Grande Autonomie, à deux moteurs. A titre de comparaison, une Audi Q4 e-tron Quattro s’en tient à 488 km. Tesla ne fournit malheureusement aucune donnée de capacité pour les batteries (environ 75 kWh), annonçant simplement une consommation moyenne de 16,9 kWh/100 km. Elon Musk a tout de même révélé que la Model Y adopte de très compactes cellules 4680, agencées dans des packs d’une architecture alvéolaire nouvelle, devenant partie intégrante du châssis. Le tout abaisse le poids et le prix de revient tout en augmentant l’autonomie.

A l’instar de ce qu’a pratiqué Rolls-Royce jusque dans les années 90, Tesla ne communique pas non plus le chiffre de la puissance, mais on devine que celle-ci est « suffisante » (entre 350 et 400 ch selon toute vraisemblance) puisque le 0 à 100 km/h s’effectue en 5,0 s, malgré un poids de deux tonnes environ, selon le constructeur. Pour la recharge, celui-ci ne daigne nous apprendre que ceci : on peut récupérer 270 km en 15 min sur un de ses superchargeurs (une valeur très compétitive), ou sur toute borne délivrant une puissance de 250 kW. On remplirait aussi la batterie à 80 % entre 20 et 30 mn. Des chiffres très attractifs.

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Les rangements abondent, ceux de la console centrale étant de surcroît fort spacieux
Les rangements abondent, ceux de la console centrale étant de surcroît fort spacieux
En tirant simplement sur ces leviers, on rabat d’un coup les dossiers arrière. Pratique !
En tirant simplement sur ces leviers, on rabat d’un coup les dossiers arrière. Pratique !

Si la Model Y dérive de la Model 3, elle n’en accroît pas moins sensiblement ses mensurations : + 20 cm en hauteur, pour un total tout de même raisonnable de 1,62 m, la longueur atteignant 4,75 m. Cela se traduit par un volume de coffre réellement impressionnant de 854 l banquette en place, et quand celle-ci est rabattue, de 2 041 l ! A ceci on peut ajouter les 117 l du logement situé sous le capot, à l’avant. A titre de comparaison, les rivales tournent plutôt autour de 1 500 l.

Mais la Model Y ne s’arrête pas là. La version Grande Autonomie, la seule actuellement disponible, en attendant la Performance l’an prochain, est livrée avec un équipement très complet, et son dispositif Autopilot est prêt pour une conduite autonome de niveau 3, pas encore légale en France. Le hardware est présent, donc il suffit juste de le débrider. Mais a-t-on vraiment envie de délaisser le volant de cet engin puissant ?

L’habitacle très épuré est agréable à l’œil, mais la finition ne dépasse pas une honnête moyenne.
L’habitacle très épuré est agréable à l’œil, mais la finition ne dépasse pas une honnête moyenne.

Quand on connaît la surcharge esthétique pratiquée par certains constructeurs, on est toujours surpris par le design totalement épuré des cockpits Tesla, celui de la Model Y n’y faisant pas exception. Au centre d’une planche de bord simple trône un énorme écran de 15 pouces, concentrant toutes les informations liées à la conduite. Du coup, on ne trouve dans l’habitacle d’autres boutons que ceux actionnant électriquement les vitres, les sièges et l’ouverture des portières. C’est séduisant à première vue, ça doit permettre à Tesla de réaliser des économies de montage, mais on aimerait tout de même ouvrir la boîte à gants ou régler les aérateurs sans passer par l’afficheur…

Un habitacle très pratique

En tout cas, l’espace à bord apparaît très important, les passagers arrière se sentant vraiment à l’aise. On rabat la banquette au moyen de loquets situés dans le coffre : très pratique. On peut aussi régler l’inclinaison de son dossier, mais, cela dit, pas la faire coulisser. Pas grave vu l’espace disponible et l’immensité de la soute !

A l’avant, le siège procure un confort acceptable mais se passe de longueur d’assise réglable. On peut toutefois en ajuster l’angle et obtenir une excellente position de conduite, le volant modifiant sa position électriquement. Devant soi, on ne découvre aucune instrumentation, aucun affichage tête haute, tout étant concentré sur l’écran central. Plutôt bien conçu, celui-ci se montre simple à lire, la vitesse étant indiquée dans son coin supérieur gauche. En plus petit, façon Iphone, on trouve l’indice de charge de la batterie, en %, que l’on peut convertir en km d’autonomie restants. Mais pour ça, il faut fouiller un peu.

Essai vidéo – Tesla Model Y (2021) : un SUV fort en watts

Tesla est train de développer une autre façon d’indiquer la vitesse, en plus grand, ce dont on disposera bientôt après une mise à jour. En revanche, il n’y a pas de réplication de smartphone prévue. Heureusement, le dock doté d’une recharge par induction place le terminal bien en vue.

Pour réveiller la Model Y, on peut configurer son téléphone en clé, via l’application Tesla, qui permet aussi de contrôler la charge, la température avant usage, ou encore le verrouillage. Ça fonctionne parfaitement. A une voiture bien réglable, Tesla préfère une voiture bien réglée, ce SUV ne disposant pas de modes de conduite. Et il ne s’en porte pas plus mal ! Si le rayon de braquage semble trop important, on apprécie bien vite la douceur de cette américaine, inhérente aux électriques, qui rend la conduite urbaine des plus relax. Le freinage régénératif, sur son réglage moyen, permet en outre de très peu toucher à la pédale de gauche, même si on aimerait agir sur sa puissance autrement qu’à l’arrêt, via l’écran central.

On remarque aussi sur celui-ci que la voiture « voit » le trafic environnant, et se révèle même capable de discerner la couleur affichée par les feux tricolores : tout est bien installé pour une conduite autonome de niveau trois. En attendant, notre Tesla se contente des aides à la conduite standard : centrage sur la voie, assistant embouteillage, régulateur adaptatif… Elles fonctionnent efficacement.

Chiffres clés *

  • Taux d'émission de CO2 : NC
  • Bonus / Malus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Février 2020

* A titre d'exemple pour la version .

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